Les travaux du Canton de Brienon (L'yonne Républicaine vendredi 2 septembre 2011
Plus d'1,5 million d'euros : c'est la somme totale des projets présentés, mercredi soir, par les communes du Brienonnais, dans le cadre du contrat de canton 2012.
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Le territoire actuel de la commune, qui était une paroisse avant la révolution, a appartenu pendant plusieurs siècles à la province de Champagne. La commune de Turny est aujourd'hui située en Bourgogne du Nord ou Basse Bourgogne, à la limite de la Champagne, dans le département de l'Yonne, dans la Communauté de Communes du Florentinois jusqu'en décembre 2016 puis dans la Communauté de Communes de "Serein et Armance", dans le Canton de Brienon jusqu'en mars 2015, puis dans le canton de St Florentin après les élections de mars 2015. En effet, la loi
n° 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux,
modifie en profondeur les règles pour l’élection départementale.
Ainsi L’article 16 du Décret n° 2014-156 du 13 février 2014
portant délimitation des cantons dans le département de l'Yonne
définit les limites du canton dans lequel se trouve Turny.
TURNY : vue aérienne
"La Commune de Turny a la forme allongée d'un croissant, sa longueur est d'environ 14 kilomètres, tandis que sa plus grande largeur dépasse de peu 3 kilomètres. Sa superficie est de 2487 hectares." "........Le croissant fin et clair parmi ces fleurs de l'ombre brillait à l'occident......." "........Quel moissonneur de l'éternel été avait en s'en allant négligemment jeté cette faucille d'or dans le champ des étoiles." Victor HUGO (BOOZ endormi) La Commune de Turny est limitée au Nord par la commune de Boeurs en Othe, à l'Est par celle de Sormery et Neuvy Sautour, au Sud par Saint Florentin, enfin à l'Ouest par les communes de Venizy et Chailley (2). Ci dessous vue aérienne d'ensemble du territoire de la commune de Turny
En cette fin de millénaire, les hameaux de la commune de Turny sont correctement desservis en voies routières. Ce réseau a été choisi quasi définitivement au début du XIXème siècle, à partir de très anciens chemins reliant les différents lieux d’habitation, et qui ont commencé à être goudronnés à partir de la fin du XIXème siècle. Il y a encore deux siècles, certaines voies n'existaient pas, d'autres n'avaient pas le même tracé (l’accès au bas Turny n'était pas comme actuellement, l’accès au Fays depuis Le Saudurand passait par le Luteau) De type rural, ces routes communales et départementales sont peu fréquentées et présentent un caractère secondaire dans la mesure où pratiquement seuls les habitants du croissant, voire ceux de quelques communes environnantes, les empruntent. Ces routes ne sont pas un passage obligé reliant de grandes voies de communication. La largeur minimum des chaussées nécessitent des vitesses raisonnables lors des croisements. La qualité du revêtement - bitumés en 1997- est plutôt moyenne. Aucune route nationale ni autoroute ne troublent la tranquillité des Turrois .
Pour conclure sur cette présentation générale, soulignons deux handicaps majeurs pour cette commune. - D’abord, un kilométrage important de routes à entretenir, générant des dépenses d’investissement incontournables. - Ensuite, sur cette forme particulière du territoire se dispersent sept hameaux et deux lieux -dits habités, tous relativement éloignés du village de Turny. Cette dispersion des habitations, que l'on retrouve d'ailleurs dans les communes environnantes de la Forêt d'Othe, est l’un des problèmes principaux qui se posent aux élus dans leurs initiatives d'équipements. Tout au long de cet ouvrage, nous ne manquerons pas d’illustrer cette problématique par de nombreux exemples. A PROPOS DE LA ROUTE DEPARTEMENTALE D220 (vendredi 1 janvier 2010 l'Yonne Républicaine) Les dernières neiges de l'hiver 2010 ne lui ont certainement pas fait de bien. Mais ce sont surtout les chaleurs estivales qui lui ont porté des coups. Craquelée par endroits, rognée sur les côtés, la D 220, qui relie Saint-Florentin à Turny n'a pas fière allure en ce début d'année 2010. Le conseil général de l'Yonne, qui avait mené des travaux pour la rénover il y a un peu plus d'un an, vient de placer cet axe routier sous surveillance. En différents points de la départementale, des capteurs ont été posés pour observer la déformation de la chaussée. La route qui repose sur une terre argileuse souffre fortement par temps chaud et sec. Plus que l'hiver où l'argile reste humide. Selon les résultats des observations, des travaux de rénovation pourraient être entrepris. D'ici une éventuelle reprise de la voirie, la vitesse est limitée à 50 kilomètres\heure. Mieux vaut lever le pied entre Saint-Florentin et Turny car la D 220 serpente beaucoup et comme la chaussée est réduite, croiser un véhicule dans une courbe peut s'avérer délicat. Les limites du territoire de la commune de Turny, telles que nous les connaissons actuellement, ont une origine très ancienne qui est antérieure à 1140. Une carte de 1784, réalisée par PICHOT, arpenteur royal, nous démontre que le même découpage territorial constituait la paroisse de Turny. Ce n'est qu'à la Révolution que ce croissant prit le nom de commune. D'abord, un décret du 12 novembre 1789 décide que sur le territoire national il y aurait une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne. Dans un deuxième temps, l'Assemblée Nationale Constituante adopte, par une loi du 14 décembre 1789, "le décret relatif à la constitution des municipalités" , texte de 62 articles suivis d'une minutieuse instruction sur la formation des nouvelles municipalités. Ainsi, sont consacrées les frontières historiques des paroisses en milieu rural, qui créent à l'époque en France environ 44000 communes. (Il n'existe plus que 36 408 communes en 1998 dont 450 dans l'Yonne) La loi du 22 décembre 1789 complétera celle du 14 décembre de la même année. Soulignons au passage l'importance de cette division administrative de la France qui constituait la toute première décentralisation. Ce paragraphe est aussi l'occasion d'expliquer une affirmation de Bénony DURANTON, selon laquelle Turny serait "commune" depuis 1141.(Annuaire de l’Yonne 1854 : notice sur Turny P.400.) Sans mettre en doute les preuves qu'il avance et bien que cela n'ait pu être vérifié, il convient néanmoins de préciser le sens de ce mot à cette époque. Il s'agit simplement de la Commune au sens de "Comugne" ce qui signifie ville affranchie. (Définition Grand Larousse Universel, édition 1989, « La Comugne de Turny ) En d'autres termes, s'il est vrai que Turny -et Turny seulement- ( Les hameaux de Turny n'étaient pas concernés), était un bourg affranchi dès 1141, il n'y a pas de rapport direct avec le sens de "commune" comme division administrative de la France, en application du décret du 12 novembre 1789.
Vues Aériennes de TURNY et ses hameaux
L'HOPITAL
LES MARAULTS
e) Administration de la commune Depuis la Révolution, la commune est administrée par un Conseil Municipal ou son équivalent , présidé par le Maire. Le premier Conseil Municipal après la Révolution s'appelait "Conseil Général". Avant 1989, cette assemblée délibérante était composée de onze conseillers. En raison de l'augmentation de la population (supérieure à 500 habitants), l’assemblée délibérante est, depuis cette date, composée de 15 membres Le Conseil Municipal a une mission générale de gestion de la commune avec des compétences d'attributions et des compétences territoriales définies par le législateur. Cette assemblée délibérante vote :
En ce qui concerne les revenus de la commune de Turny, les recettes de la classe 7 du budget proviennent : - De la vente de coupes de bois appartenant à la municipalité dans la forêt d'Othe, - Du produit des 4 taxes : Taxe d'Habitation, Taxe Professionnelle, Taxe Foncier Bâti, Taxe Foncier Non Bâti. - Comme toutes les communes de France, Turny bénéficie de la Dotation Globale de Fonctionnement (D.G.F) calculée en fonction de sa population, ses richesses naturelles .... Cette dotation de l'Etat a un effet régulateur entre les communes riches et les communes pauvres en donnant, proportionnellement aux ressources et à la taille de chaque commune, une dotation plus ou moins forte. - Comme toutes les communes de France également, Turny est remboursée d’une partie de la T.V.A de l'année N-2 pour toutes les dépenses d'investissement définies par voie réglementaire comme n'étant pas des charges de fonctionnement. D'autres recettes, suivant les années, peuvent s'ajouter à celles-ci. Sans en donner la liste exhaustive en voici quelques-unes :
Suite à une pétition émanant de 16 entreprises et artisans de la commune le Conseil Municipal, en séance du 12 mars 1992, décide d’appliquer par 8 voix, lors du vote du budget primitif de 1992, une baisse de la Taxe Professionnelle qui est ramenée à 13,05% et s'aligne ainsi sur la moyenne départementale. Alain BROUSSEAU, Maire de Turny, exprime son désaccord avec cette décision de l'assemblée dans l'éditorial du bulletin municipal N° 30. « ...... Sous la pression inqualifiable et inadmissible d'un groupe d'intérêt, une majorité a choisi de renoncer à une bonne gestion en baissant...... la Taxe Professionnelle, c'est à dire en augmentant la pression fiscale sur votre taxe d'habitation et sur vos impôts fonciers. On croyait de semblables méthodes réservées à nos voisins Italiens ou à quelques Etats Africains attardés. Mais non, hélas et l'on se doit de constater que la dégénérescence morale qui gagnait progressivement les structures de l'Etat (amnistie, fausses factures etc..) semble atteindre aussi nos petits villages ... ». Pour le budget primitif de 1993, le Conseil Municipal votera une nouvelle baisse de la Taxe Professionnelle et de la Taxe sur le Foncier Non Bâti de 2,5%, maintenant les deux autres taxes au taux de 1982. Le Maire, dans son éditorial du bulletin municipal N°32 de mars 1993, indique qu'il aurait souhaité que cette baisse soit appliquée aux quatre taxes. En ce qui concerne les dépenses de fonctionnement figurant en classe 6 du budget communal, il est intéressant de constater que la plus importante est générée par les frais de personnel qui constituent plus de la moitié du budget de fonctionnement. Les trois comptes les plus importants venant ensuite dans l'ordre décroissant sont
- Enfin les contingents départementaux, c'est-à-dire la participation obligatoire des communes à certaines dépenses du Département (Collèges, Aide Sociale ... etc). Les dépenses d'investissement sont différentes chaque année. A Turny, l'entretien permanent des bâtiments communaux anciens et des routes communales très nombreuses, consomment en grande partie les investissements.
Toutefois, dans le bulletin d’informations municipales N°37 P.14, le Président de la commission des finances souligne des difficultés à naître : « La baisse de la taxe professionnelle... la hausse des contingents aide sociale et incendie ainsi que les tarifs publics en général, une légère augmentation progressive des taux pourrait être nécessaire dans un proche avenir, plutôt que d’être contraint, d’ici quelques années de franchir une grosse marche d’un seul coup ». Le
vote du budget primitif 2005, montre que la politique municipale depuis
15 ans avantage très
nettement
les entreprises et les agriculteurs propriétaires à Turny. Comparativement
à 1991,
la Taxe professionnelle est diminuée de 14,20% à 11% le foncier non bâti
est diminué de 47,70% à 44,80%. En revanche, la
taxe d’habitation passe de 7,99% à 8,40% et le foncier Bâti de
11,75% à 12,40%.
Il convient de souligner dans l’administration municipale le rôle particulier du Centre Communal d'Action Sociale (C.C.A.S) que l'on appelait, avant les lois de décentralisation de 1982, le Bureau d'Aide Sociale, et dont l’objet est de mettre en place au sein de la commune une politique sociale dite "Action Sociale facultative" complémentaire aux obligations du Département dans ce domaine, notamment depuis la loi de décentralisation et la loi sur le Revenu Minimum d'Insertion. Ce C.C.A.S présidé par le Maire a un Conseil d'Administration composé pour moitié d'élus du Conseil Municipal et pour autre moitié de personnes extérieures à l'assemblée délibérante, domiciliées sur la commune et choisies par le Conseil municipal Ce C.C.A.S possède une personnalité morale de droit public, distincte de celle du Conseil Municipal, avec un budget à part. Néanmoins, cet organe décisionnel en matière sociale ne dispose pas de revenus et seuls les dons lors de mariages ou autres ainsi que des subventions de la municipalité lui permettent de fonctionner. Par ailleurs, l'avis de cet organe délibérant sur les dossiers d'Aide Sociale, Revenu Minimum d'Insertion ou Aide Médicale est déterminant pour les prises en charge financières décidées par les commissions départementales A Turny le C.C.A.S dispose, par exemple en 1989, d'une subvention du Conseil Municipal de 10 000 F pour fonctionner. Curieusement à Turny, c'est le Conseil Municipal qui semble voter les budgets et les comptes administratifs du C.C.A.S alors que, conformément à la loi, cette tâche incombe au Conseil d'Administration du C.C.A.S lui-même et en toute souveraineté. Pour terminer avec ce paragraphe consacré à l'administration municipale, voici pour illustration un extrait du Bulletin d'Informations Municipales N° 6 P.12 et P.13 réalisé en novembre 1984, montrant au budget supplémentaire 1984 la répartition des différentes recettes, charges et investissements de la commune.
LA GESTION FINANCIERE DE TURNY AU XXI SIECLE Internet permet aujourd'hui d'affiner la connaissance des budgets de la commune de Turny depuis l'année 2000 grâce à des sites particulièrement bien conçus. Pour connaître les situations financières de la commune depuis l'année 2000, cliquez sur les liens à la suite. Endettement de la commune de Turny Recettes de la commune de Turny Dépenses de la commune de Turny Budget général de la commune de Turny D'autres sites permettent de comparer le poids de la fiscalité de la commune de Turny avec les collectivités voisines, comme par exemple PROXITI 2) Administration extra-municipale Le Conseil Municipal n'est pas seul à participer à la gestion de la commune de Turny. D'autres structures possédant chacune une personnalité moralede droit public distincte de celle du Conseil Municipal participent à la gestion communale. Ce sont les syndicats intercommunaux qui regroupent plusieurs communes et s'occupent d'un domaine très spécifique ayant un caractère de service public. Ils fonctionnent avec un budget distinct provenant généralement de taxes appliquées sous forme d'indices au coût de fonctionnement des services rendus. Les Conseils d'Administration gérant ces syndicats sont composés d’ un ou plusieurs délégués désignés par les Conseils Municipaux de chaque commune. Ces délégués choisissent parmi eux leur Président qui sera chargé de l'exécutif.
Pour sa part, en 1993, Turny adhère Au Syndicat Intercommunal d'Alimentation en Eau Potable de la Région de Saint Florentin depuis 1942 (délibération du 27 sept 1942). La spécificité de cet organisme est de veiller à l'alimentation et à la potabilité des eaux des communes adhérentes, ainsi qu'à l'assainissement et le traitement des eaux usées. Ce dernier point ne concerne pas Turny qui, en cette fin de millénaire, n’a pas de réseau communal d’assainissement. Ce syndicat regroupe les communes de Beugnon, Chéu, Germigny, Jaulges, Neuvy-Sautour, Turny et Vergigny, soit près de 2000 abonnés qui consomment près de 250 000 m³ d'eau par an. Ce syndicat fait notamment procéder à des analyses de l'eau courante. (B.I.M N°31 Sept 92 P.10) Rappelons enfin que l’eau courante n’a été installé dans le bourg de Turny qu’en 1965 . Au Syndicat d'Electrification Rurale dont l'objet est l'éclairage public des communes, la pose de lignes électriques souterraines ou aériennes (Bulletin d'information municipale N°32 P.6) etc... Au Syndicat Intercommunal pour l'Amélioration de l'Habitat de la Forêt d'Othe. Opération limitée dans le temps mise en place le 2 décembre 1986. Ce syndicat a fonctionné 5 ans. Il concernait 11 communes sur 3 cantons : Cerisier, Brienon et Villeneuve l'Archevêque ( Bulletins municipaux N°12 de Janv.87 P.5, 6 et 17 - N°14 de sept.87 P.14 et oct. 1989 N°21 P.8). L'objet de ce syndicat était de conserver aux hameaux et aux bourgs leur aspect traditionnel, apporter aux habitants un meilleur confort dans leur habitat sans négliger les débouchés que cela apporte aux artisans locaux. Les travaux de rénovation concernaient les toitures, les façades, les sanitaires et le chauffage. Ce syndicat, après étude des dossiers ouvrait droit à des subventions pour les particuliers (O.P.A.H de la Forêt d'Othe). Pour conclure, les types d'administration et notamment les pouvoirs donnés aux élus municipaux évoluent au cours des siècles. Du système administratif jacobin centralisé de 1794, au passage à un système plus souple avec un centralisme dit déconcentré, puis à la loi de décentralisation du 02 mars 1982, les communes ont acquis peu à peu plus d'autonomie bien que la tradition jacobine centralisatrice reste encore malgré ces lois successives toujours très présente. La Loi d'orientation relative à l’administration territoriale de la République du 6 Février 1992 et la loi CHEVENEMENT sur l'intercommunalité du 12 juillet 1999 vient encore modifier la règle du jeu dans la gestion de cette commune. Les travaux du Canton de Brienon (L'yonne Républicaine vendredi 2 septembre 2011 Plus d'1,5 million d'euros : c'est la somme totale des projets présentés, mercredi soir, par les communes du Brienonnais, dans le cadre du contrat de canton 2012. Les dix maires du canton de Brienon-sur-Armançon, ou leurs adjoints, étaient réunis autour de la table, mercredi soir, pour examiner le nouveau contrat de canton. « Le précédent datait de 1998 et s'est terminé il y a un an ou deux. Nous avons la possibilité d'un nouveau contrat sur 2012 ou 2013 », a détaillé le conseiller général de Brienon, Jean-Claude Carra. Une enveloppe financière, étalée sur trois années, est ainsi mise à disposition des communes. 322.320 euros sont à partager sur des projets « à financer prioritairement, à finalité cantonale ou favorisant le développement économique du canton ». Et, à quelques jours de la rentrée, les maires du canton ont bien fait leurs devoirs. 1. Bellechaume. Aménagement d'un terrain de loisirs en centre-bourg (51.000 euros HT). 2. Brienon. Poursuite de l'aménagement de la place Émile-Drominy dans le cadre de l'opération Coeur de village. La 2e tranche est estimée à 199.000 euros HT. 3. Bussy-en-Othe. Deux aménagements de parkings sont en projet : derrière la boulangerie (31.495 euros) et derrière la poste (15.875 euros) ainsi que l'installation d'un ascenseur dans le bâtiment des Epiceas (24.260 euros). 4. Chailley. Trois projets sont présentés : la mise en place d'un système contrôlant l'intensité de l'éclairage ; l'aménagement du secrétariat de mairie et la réfection de la toiture de l'école primaire (190.000 euros au total). 5. Champlost. Le projet concerne la nouvelle école primaire avec le regroupement des classes et de ses annexes (salle de réunions, cantine). Une première tranche estimée à 253.000 euros. 6. Esnon. Projet de construction d'un local technique (60.000 euros). 7. Mercy. Aménagement d'un plan d'eau à l'entrée du village (environ 50.000 euros). 8. Paroy-en-Othe. Aménagement d'un cheminement piéton en centre-bourg (créations et modifications de trottoirs, créations de places de stationnement) pour 338.799 euros TTC. Un second projet, estimé à 54.999 euros TTC concerne des aménagements de sécurité routière (ralentisseurs, pose d'un radar pédagogique, mini-giratoire). 9.Turny. Trois projets : un espace sportif sur l'ancien terrain de foot (85.200 euros) ; une extension du parking de la salle des fêtes (24.200 euros) ; l'agrandissement du cimetière (111.490 euros). 10. Venizy. Projet de restauration du lavoir aux Dames (61.983 euros HT). Au final, un principe a été retenu : celui de répartir la dotation en fonction de la population, soit d'un peu plus de 3.000 euros pour Mercy (90 habitants) à plus de 130.000 euros pour Brienon (3.280 habitants). François Jaulhac La communauté de communes du Florentinois Le 1er janvier 2010 Turny rejoindra la communauté de communes du Florentinois. La
Communauté de Communes du Florentinois a été créée le 1er janvier
2005 et regroupe en 2010 les communes de Chéu, Germigny, Jaulges,
Saint-Florentin, Turny et Vergigny. La présidence est assurée par
Gilbert BUHAGIAR, assisté de deux vice-présidents, Maxence GUILLOT et
Dominique BESSET depuis 2008. Les compétences
de la communauté de communes en 2010 «D'ici le 2 janvier 2010, les habitants de Turny profiteront de la navette, qui emmène les gens le lundi au marché de Saint-Florentin. Les habitants de Turny pourront également utiliser la déchéterie de Saint-Florentin », annonce Stéphane Gallois, maire de Turny dans le journal local l'yonne Républicaine. Ces quelques changements dans la vie des 750 Turrois seront la conséquence de l'entrée de leur village au sein de la communauté de commune du Florentinois . « Je sens que la communauté de communes va se développer. Je préfère arriver maintenant, et pouvoir discuter les décisions à venir, plutôt que de les discuter une fois que c'est fini. Et puis, à terme, intégrer une communauté sera une obligation », justifie Stéphane Gallois, qui assiste déjà aux réunions communautaires pour se mettre au point sur les dossiers en cours. Au 1er janvier 2014, la loi Balladur pourrait forcer toutes les communes à adhérer à une communauté de communes." Stéphane Gallois, le maire de Turny, a devancé l'arrivée de la loi Balladur sur les collectivités territoriales, en signant les papiers d'adhésions à la CCF. Gilbert Buhagiar, président de la Communauté de Commune du Florentinois s'est réjouit de cette arrivée : « Les plus petites communes sont naturellement tournées vers Saint-Florentin. On m'a chargé de répondre oui aux demandes communes qui voudraient adhérer. » Avec six communes, la Communauté de Commune du Florentinois regroupera en 2010 un peu plus de 9000 habitants. Dans la même logique d'extension, la Communauté de Commune du Florentinois envisage d'intégrer les communes de Venizy et Chailley. Turny, nouvelle arrivée dans la communauté de communes du Florentinois devait ainsi profiter du service de la navette à partir de janvier 2010. Ce service rencontrera peu de succès au début . « A Turny, on n'a eu personne, zéro. Les autres circuits de Bouilly et la Tuilerie marchent bien, c'est toujours plein », indique-t-on en février 2010 du côté du transporteur Azur de Saint-Florentin. Financé par la CCF, ce service devait aider majoritairement les personnes âgées qui n'ont pas de véhicule à aller à St Florentin. "C'est tout à fait le rôle de la communauté de communes d'aider les personnes âgées », indiquait Gilbert Buhagiar, président de la CCF début 2010 Ce service public coûtait « entre 16.000 et 23.000 euros » à la CCF, et coûte un euro par trajet au consommateur. _______________________________________ Des navettes de long en large Y.R du mardi 18 octobre 2011 Qu'elles soient mises à disposition par les collectivités, les associations ou des sociétés privées, les navettes permettent à tous les habitants d'aller et venir sur leur territoire.
Pour rompre l'isolement des personnes âgées, favoriser l'accès aux services, aux loisirs, à la culture pour tous, des navettes sont mises en place à Saint-Florentin et dans les villages alentours. Loisirs. « La navette du mardi fonctionne depuis les années 90 », explique Sylvie Pellard, pour la municipalité. Gratuite, celle-ci permet aux habitants de se retrouver, chaque mardi, à la Maison des associations, pour partager du temps. Le départ se fait rue Coubertin à 13 h 30 et ne dessert pas moins de sept points du centre-ville avant de gagner la MAIP, à 14 h 20. Elle reprend les usagers à 17 h 30. D'autres possibilités existent, de façon ponctuelle. C'est par exemple le cas demain : la Ville organise un service de bus gratuit pour les pensionnaires des maisons de retraite qui souhaitent se rendre à un spectacle donné à la salle Daullé. Les associations disposent aussi, pour certaines, d'un calendrier de déplacements. Cinéma pour tous, par exemple, propose une fois par mois une sortie en car au cinéma d'Auxerre (lire ci-dessous). Les clubs sportifs ou, pour les plus jeunes, les centres de loisirs peuvent aussi proposer des navettes à leurs adhérents pour des manifestations sportives et culturelles sur le Florentinois, voire au-delà. Marché. Il faut se tourner vers la communauté de communes dès lors qu'il s'agit de navettes entre Saint-Florentin et les villages du territoire. Trois lignes sont mises en place tous les lundis à 9 heures, direction le marché de Saint-Flo. La première part de Bouilly et dessert Rebourseaux, Bas-Rebourseaux et Vergnigny. La deuxième part de la Tuilerie, à Saint-Florentin, et dessert Jaulges, Chéu, Germiny, Vieux Champs, Grand et Petit Champlandry et Les Buissons. Enfin, une autre part du Fays et passe par Saudurant, Linant, L'Hôpital, Turny et Bas-Turny. Toutes reprennent le chemin inverse après le marché, à 11 h 30. Marie Coreixas _______________________________________ La jeune communauté de commune rencontre des difficultés en 2011 Y R du samedi 15 octobre 2011 "Le débat s'envenime à la CCF"
L'ordre du jour du conseil communautaire n'aura finalement été qu'un prétexte pour des passes d'armes verbales entre Yves Delot et les autres élus. Le tout sur fond d'élections perdues par Y. Delot en juillet 2010.
Cours de justice ou de récréation ? On s'est bien souvent posé la
question, jeudi soir, au conseil communautaire du Florentinois, réuni
à Jaulges, tant les débats auront été houleux entre Yves Delot,
maire de Saint-Florentin et, notamment, la présidente et les vice-présidents
de la CCF.
Dès l'entame, sur la simple adoption du compte rendu du 27 juillet dernier, où Pascal Fournier (Germigny) pointait les neuf abstentions de Saint-Florentin sur le projet de complexe tennistique, Yves Delot est monté au filet. « Si la ville s'est abstenue, c'est que ce dossier est mal monté », a souligné l'élu. Qui a entamé ensuite une démonstration sur le financement du projet qui s'implantera à Vergigny, notant que « ce coût de 1,6 M?, je pense que je l'aurais négocié à 1,4 M? ». Concluant, avant d'y revenir plus tard, que ces opérations « mettent en péril la CCF. Vous allez voir l'an prochain, on sera en situation de dépôt de bilan ». Une petite pause, le temps d'adopter la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, et les boulets ont volé de plus belle à propos d'une nouvelle attribution de marché pour le complexe tennistique, après le refus d'une des entreprises retenues. Tant sur ce point que le suivant, un avenant, Saint-Florentin s'est abstenu dans son ensemble. Et cela ne s'est pas arrangé avec la demande d'emprunt de 600.000 ? pour financer le complexe. Insuffisant, selon les calculs d'Yves Delot. « On aura un sérieux problème de trésorerie l'an prochain. La ville de Saint-Florentin ne veut pas prendre la responsabilité d'un tel projet ! J'étais peut-être le plus mauvais candidat pour gérer cette "comcom" mais sur des dossiers comme ça, je ne me serais pas trompé ! » Les élections à la présidence de la CCF de juillet 2010 sont revenues sur la table, loin du propos d'origine. Si l'accord s'est fait sur la durée de l'emprunt (vingt ans à 4,38 % trimestriel), notamment entre Turny et Saint-Florentin, la dispute a repris de plus belle à propos de « la chasse aux subventions ». « Tu as été absent pendant les six premiers mois. Tes reproches, il aurait fallu que tu les fasses à ce moment et que tu viennes autour de la table ! », a asséné Maxence Guillot. Nouvelles escarmouches à propos de la création d'un poste d'attaché principal. « Cela prouve que la "comcom" sort de son cocon », a remarqué la présidente. « Ça ne prouve rien », a rétorqué Yves Delot, reprenant sa démonstration budgétaire et pointant notamment « les nouvelles dépenses d'exploitation », « le financement du poste d'attaché principal » ou « le remboursement de la dette ». « Pour équilibrer le déficit, il va falloir augmenter les impôts de 55 %. Tout le monde s'en fout ! » L'ordre du jour avait finalement peu d'importance, jeudi soir. En 2012, suite aux réunions de la commission Départementale de la Coopération Intercommunale, le Préfet à arrêté pour 2014 un nouveau périmètre pour La Communauté de Commune du Florentinois avec 9 communes supplémentaires La Communauté de Communes du Florentinois a fusionné au 1er janvier 2014 avec la Communauté de Communes d'Othe en Armançon. Huit nouvelles communes ont rejoint la CCF : Butteaux, Beugnon, Lasson, Neuvy Sautour, Percey, Sormery, Soumaintrain, et Villiers-Vineux. La commune de Chailley est également rattachée à la CCF. Le conseil communautaire du 6 janvier 2014, a confirmé Mme Maxence GUILLOT à la présidence de la CCF et deux vices-présidents ont été nommés, Messieurs Michel FOURREY et Dominique BESSET. Les élections municipales de mars 2014, ont modifié les élus de la CCF. Monsieur Yves DELOT est le présidentMessieurs Patrice BAILLET (maire de Lasson), Patrice RAMON (maire de Neuvy Sautour) et Maurice HARIOT (maire de Chéu) sont vices présidents. ______________________________ LA COMMUNAUTE DE COMMUNES SEREIN ET ARMANCE (janvier 2017) La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République, dite loi « NOTRe » publiée au Journal officiel du 8 août 2015 obligera les communautés de communes à se regrouper C'est ainsi qu'au 1er janvier 2017, imposé par le Préfet, la communauté de communes du Florentinois se regroupe avec la communauté de communes de Seignelay-Brienon est devient la Communauté de Communes SEREIN ET ARMANCE. Elle regroupe 28 communes, 48 délégués communautaires 25 000 habitants, siège social à St florentin. Président Yves DELOT maire de St Florentin. Les maires de LASSON, HAUTERIVE, BUTTEAUX, TURNY, NEUVY-SAUTOUR, et SEIGNELAY sont vices Présidents La nouvelle Communauté de Communes SEREIN ET ARMANCE et ses compétences au 1er janvier 2017 Bulletin d'information de décembre 2016 _________________________________________________________________ Liste des groupements de Turny en 2017Turny adhère à 5 groupements de communes
Dans le cadre de cette coopération intercommunale, et à partir du 1er janvier 2019 la commune de st Florentin mettra sa Police Municipale à disposition de la commune de Turny
Comme cela a été expliqué précédemment, le territoire actuel de Turny à partir de 1140 et jusqu’à la révolution selon Bénony DURANTON constituait à lui seul une paroisse. Actuellement, Turny appartient avec les communes de Chailley, Vachy et Venizy à la paroisse de Champlost, nom du lieu où réside le prêtre desservant et qui est l'Abbé Henri DUBOIS Nous appartenons au Doyenné du Jovinien qui regroupe 64 communes de 14 paroisses. A Turny, durant les années 1980, les messes sont célébrées le dernier dimanche de chaque mois à 10H, à partir d'avril jusqu'à la fin octobre. A la fin de ce XXème siècle, la paroisse est locataire de l'église de Turny qui est un bâtiment communal. A ce titre, la paroisse doit entretenir l'intérieur de l'église, l'extérieur restant à la charge de la commune. Pour faire face à ces dépenses, le Curé de la paroisse organise des kermesses inter-paroissiales. Il a collecté, par exemple en 1987 : 60 000 F, et 55 000 F en 1992 .(Bulletin informations Municipales N'14 de Sept 87 P.14) Par ailleurs, depuis la séparation de l’église et de l'Etat, seul le denier du Culte assure les revenus des prêtres. C'est au niveau de l’Archevêché que les sommes d'argent collectées sont rassemblées et redistribuées équitablement entre tous les prêtres. A Turny, en 1986 l'Abbé perçoit mensuellement 1 885 F, revenu bien inférieur au Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance (SMIC). A cette même date, la collecte du denier du Culte à Turny a été de 1200 F pour l'année. L'enseignement religieux est dispensé aux enfants par des bénévoles. Melle TESTA Geneviève demeurant rue de la Croix St-Pierre, dans les années 1950-1960, Melle ROY Marguerite domiciliée place Saint-Mammès dans les années 1960, Mme ROYER Louise de Linant depuis 1986 pour les enfants entrant en CE.2. (Bulletins d'informations municipales N°11 P.14 et N°32 P.15(Bulletins d'informations municipales N°11 P.14 et N°32 P.15
Extrait bulletin municipal de mars 2003 |
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