AMENAGEMENT DU
TERRITOIRE
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a) La
modernisation de la commune
La fin du XIXème siècle et la première
moitié du XXème siècle virent à la fois une baisse considérable du
nombre des habitants et une amélioration sans précédent de leurs
conditions et de leur qualité de vie. C'est durant cette période
d’un peu plus d'un demi-siècle que le Turny moderne que nous
connaissons va se dessiner.
Des aménagements
cruciaux dans l’histoire de la commune vont bouleverser le mode de vie
des habitants et les faire entrer dans la modernité.
Evacuation des eaux
pluviales
Par une délibération du
conseil municipal du 5 avril 1908, nous apprenons que la réalisation
des trottoirs et la création d’un réseau unitaire de collecte des
eaux pluviales et des eaux usées sont décidées dans certaines rues du
bourg.
Monsieur MIGNON, maréchal-ferrant
au n°4 de la Grande rue, demande que la commune effectue le curage des
boues amenées en grande quantité dans son fossé, par ce réseau,
alors que la route principale (grande rue) n’est pas goudronnée.
Le téléphone
Les délibérations du 6
avril 1902 et 24 mai 1902, sous la présidence du Maire Emile NASLOT,
repoussent les propositions d’installer le réseau téléphonique à
Turny, au motif que la population est trop dispersée.
Ce n'est qu'un mois après
un changement de municipalité, lors de la séance du 26 juin 1904 présidée
par son nouveau maire Emile PESCHEUX, que les élus reviendront sur leur
décision. L'acte d’engagement sera signé après autorisation de
l’assemblée délibérante seulement le 8 avril 1906.
Et ce n'est que le 29
avril 1942 que le maire, Emile PAILLERY, est autorisé par ses collègues
à faire installer le téléphone à la mairie.
"La cabine
publique" sera longtemps assurée par Monsieur HEDOU, jusqu'à ce
qu'une délibération du conseil municipal du 29 novembre 1958 décide
de transférer ce service à la poste dont le bâtiment avait été récemment
acquis par la commune.
L'énergie
électrique et l'éclairage public
Par délibération du 28
janvier 1926, on apprend que Turny va recevoir l'énergie électrique.
Les travaux s'effectueront peu à peu pour se terminer vers la fin des
années 1930 (Bilan
de mandat par Edgar PESCHEUX)
La pose de deux postes de
transformation électrique est réalisée : l'un à l'entrée de Turny,
le second en bordure de la fourche du chemin et nouveau chemin de Linant
à Courchamps.
Puis en 1964,
installation de l’éclairage public. Le 22 mai, l'entreprise "Sud
Electrique" effectue les essais et le 9 juillet la municipalité
procède à « l'inauguration des lumières » à l'école des
filles.
De souvenir, cette fête
inaugurale prise en charge par le café MOREAU, à la demande de la
municipalité, s'est révélée être une débauche invraisemblable en
raison de la gratuité des vins, whisky et autres alcools, ainsi que les
cigarettes. La foule nombreuse s'arrachait bouteilles et cartouches de
tabac. Des incidents ont éclaté entre individus en état d'ivresse.
Néanmoins, depuis cette
date l'église est mise en valeur, les jours de fête, par de puissants
projecteurs,.
Notons qu'en séance
d'octobre 1984, le conseil municipal décide le retrait des lampes au
sodium orange dont la consommation en énergie devenait insupportable.
Bien plus tard, en 1994,
pour le plaisir des yeux et notamment mettre en valeur l'église, on décidera
d'enfouir en sous-sol les fils électriques et de réaliser un éclairage
des rues de couleur orange, avec des luminaires dans un style d'époque
ancienne.
Turny à l'aube de l'an
2000 (photo janvier 2000)
Organisation
du réseau routier
Les routes n'étaient que
des chemins de terre. Elle furent aménagées avec des matériaux
caillouteux et élargies à la fin du siècle précédent, telle la réalisation
des chemins n°6 par délibération du 20 octobre 1891, et aussi l’aménagement
du chemin vicinal n°5 reliant Linant à Courchamps par autorisation du
19 juillet 1908.
Puis, surtout à partir
de 1950, les routes sont peu à peu goudronnées sur l'ensemble du
territoire (ex. la délibération du 14 janvier 1956 autorise le
goudronnage des chemins vicinaux n°03 et n°06).
Le hameau de l'Hôpital sous les travaux
La deuxième tranche des travaux 2009 a débuté ce mardi à Turny.
En ligne de mire, l'assainissement pluvial au hameau de l'Hôpital,
et plus particulièrement la rue Saint-Laurent, la route des Varennes et
la rue de Cornat.
Menés par l'entreprise Fortini de Flogny-la-Chapelle, les travaux
consistent en la pose de 560 mètres de canalisation d'eau pluviale
et de 1.000 mètres de bordure et caniveaux coulés sur place. Des zones
stabilisées alternées par des zones engazonnées vont également être
mises en place.
L'yonne Républicaine12/12/2009
Le service postal
Le 15 février 1903, il
est demandé au bureau postal de Saint-Florentin, auquel est rattaché
Turny, deux distributions postales journalières. Il ne faut pas oublier
que le courrier est à cette époque le seul moyen de correspondre.
A l'ère du fax et des
communications par satellites, nous comprenons l'importance du facteur.
Une délibération du 9
Juin 1906 mentionne que les hameaux de Bas Turny, L’hopital,
Courchamps,
Maraults, doivent attendre le passage du facteur pour déposer leur
courrier et que « ceci
n'est plus admissible ».
Aussi, il est
vigoureusement demandé une boite aux lettres dans chacun de ces
villages.
En séance du 14 janvier
1956, les élus décident d’acquérir « la maison CAUCHOIS »
du nom de son propriétaire et qui était un ancien café, afin d'en
faire une agence postale à Turny.
Une agence postale qui
servira de dépôt de pain à la fin des années 1970 et sera rattachée
à la poste de Neuvy-Sautour, dans la même période.
L'eau
potable et l'assainissement
Rien n’est plus normal,
de nos jours, que d’avoir l’eau courante. Pourtant, il n’y a pas
si longtemps encore les Turrois allaient aux puits.
Le 9 août 1936, le
conseil municipal demande à adhérer au syndicat d'adduction d'eau
potable de Saint-Florentin, en vue d'équiper les foyers de ce précieux
service.
Cette demande est
renouvelée et définitive le 27 septembre 1942.
Pourtant, ces souhaits
d'avant-guerre des élus ne se concrétiseront que vingt ans plus tard
environ, et cela mettra dix ans pour être terminé.
En
1956,(13 septembre), le Fays reçoit le premier l'adduction
d'eau. Lors des sécheresses, plus que partout ailleurs sur la
commune, le village du Fays souffre d’un manque d’eau absolu. Une
délibération du 1er septembre 1904 nous indique que le
point d’eau salvateur est la mare du lavoir,
Le 25 janvier 1966,
installation de l'adduction d'eau à Turny,
En 1967, le Bas Turny
sera le dernier hameau à recevoir l'eau courante.
Les châteaux d'eau
seront situés au Fays et à Courchamps.
Avant ces dates, les
Turrois s’approvisionnaient aux puits communaux ou aux puits privés
qu’ils avaient creusés.
A Turny par exemple, les
habitants de la grande rue tiraient l'eau dans un puits situé dans la
ruelle, entre le n° 7 et le n° 9 de cette rue. Le linge était lavé
dans les lavoirs communaux ou privés pour ceux qui en possédaient un.
Dans une note distribuée aux habitants en Février 2022 La municipalité explique les
raisons pour lesquelles le syndicat des eaux de ST FLORENTIN a
décidé d'appliquer une augmentation du prix de l'eau. Le
tarif passe de 0,95€ HT/M3 à 1,75€/m3. Mais le plus
important est sans doute la fin annoncée de ce syndicat dont les
compétences seront reprises par la communauté de communes
Serein Armance.
L'assainissement
Turny est entré dans le
troisième millénaire sans que son assainissement ne soit réalisé.
La
dispersion des hameaux rend l'opération trop coûteuse
expliquent les élus des municipalités qui se
succèdent. Durant ce temps les eaux usées sont
rejetées dans le fossé qui ceinture Turny, ou dans des
puits condamnés.
En 2015 un Service Public d'Assainissement Non
Collectif = "SPANC" est mis en place pour traiter les
eaux usées, opération qui devient
obligatoire au nom du respect de l'environnement. C'est la Communauté
de Communes du florentinois qui mettra en place ce dispositif
Les contrôles de SPANC = (Service Public d'Assainissement Non
Collectif) ont débuté chez les habitants en juillet 2015.
Une réunion publique s'est tenue à la salle des fêtes pour
’expliquer le fonctionnement des assainissements non collectifs et
les modalités de leurs mises aux normes éventuelles.
Une redevance de 40€/an pour faire fonctionner ce service de
contrôle périodique a été mise en place. Les contrôles nécessaires
pour les ventes et les travaux sont en sus et payables à l’opération.
Pour les travaux de remise aux normes, la CCF envisage
d’accompagner le financement des dossiers les plus difficiles,
l’Agence de l’Eau Seine Normandie, quant à elle, subventionne les
commandes groupées. Tout cela sera géré par la CCF.
Extrait
BP du 18/6/2015 à la suite
"Les
habitants de Turny étaient très nombreux à la salle des fêtes lundi
soir à la réunion d'information sur la mise en place du Service public
d'assainissement non collectif (Spanc). Après Sormery et Lasson, c'est le
troisième village de la Communauté de communes du Florentinois (CCF) à
être concerné par le contrôle des installations individuelles de
traitement des eaux.
Dans un premier temps, Thomas Estève,
directeur technique de Central environnement, le prestataire retenu par la
CCF pour cette mission, a rappelé la réglementation en vigueur, présenté
les différents systèmes de traitement existant en fonction des terrains
d'implantation et expliqué le déroulement de la visite chez les
particuliers. Il a tenté de rassurer le public en soulignant que, « dans
80 % des cas, aucune obligation de mise aux normes ne serait imposée aux
propriétaires » mais qu'en cas de vente, « l'acquéreur avait un an
pour effectuer les travaux nécessaires ». Il a précisé que seules les
habitations sans aucune installation ou celles défectueuses situées dans
des zones à enjeu sanitaire, comme les captages, seraient soumises à
obligation.
40 € par an
Une partie de la salle a exprimé son hostilité
au projet. Les revendications ont porté essentiellement sur deux points :
la perception, jugée excessive, d'une redevance annuelle de 40 €, alors
que les contrôles n'auraient lieu que tous les quatre ans ; la
contestation du choix du non collectif au détriment du collectif.
Patrice Baillet, vice-président de la CCF, a
justifié le montant de la redevance expliquant qu'il s'agissait « de
mettre en route le Spanc qui devrait fonctionner en mode financier
autonome par rapport à la CCF. Si cette redevance dégageait des excédents,
son montant serait diminué. »"
Quant au maire Stéphane Gallois, il a rappelé
que la commune avait lancé en 2003 et en 2009 une étude pour le zonage
de Linant, l'Hôpital, Bas-Turny et Turny. Elle avait alors mis en évidence
des problèmes de collecte dus à l'absence de relief et au ruissellement
des cours d'eau en contrebas. Les coûts d'installation auraient été
prohibitifs et le m ³ d'eau aurait dû passer d'à peine 1 € à plus de
6.
Le point crucial du financement des travaux a
également été abordé. Toutes solutions seraient recherchées aussi
bien au niveau des subventions que des négociations mutualisées pour réduire
les coûts.
P. T.
De 2015 à 2021 peu de Turrois se mettent en conformité. Le SPANC et son réglement pour les installations non collectives
mis en place par la communauté de commune Serein et Armance,
lance en 2021 une nouvelle opération de contrôles. En 2022 Il n'y a plus
aucune aide financière pour les particuliers
_________________
Par délibération du 21
mars et 2 juin 1962, les élus
donnent un avis favorable pour installer une pompe à essence sur la
place de Turny, à la boulangerie. Ce service était important à une époque
où le prix de l'essence était le même quel que soit l'endroit
d’approvisionnement. La guerre des prix avec les supermarchés
n'existait pas encore.
Avec le départ de ce
boulanger, à la fin des années 1960, la pompe à essence fut supprimée.
Le 10 novembre 1965, les
élus décident de vendre une partie de l'immeuble attenant à la poste,
au n°16 Grande Rue, pour l'installation d'une boucherie tenue par
Monsieur MAISON.Le 10 novembre 1965, les élus décident de vendre une
partie de l'immeuble attenant à la poste, au n°16 Grande Rue, pour
l'installation d'une boucherie tenue par Monsieur MAISON.
Malheureusement, ce
commerçant est décédé brutalement à l'âge de 35 ans. La boucherie
fut reprise par Monsieur DRUGE. En raison d’une activité
insuffisante, ce commerce fut vendu à un particulier qui le transforma
en simple logement à partir de 1971.
Le 8 février 1969, le
conseil municipal décide d'installer le chauffage central à "l'école
des garçons" (école attenante à la mairie actuelle).
L’installation de la chaudière est réalisée dans les locaux du
cadastre, ce qui est contraire à toute règle élémentaire de sécurité.
Un incendie en ces lieux détruirait de précieux documents.
Il est étonnant que la
commission de sécurité, inspectant les immeubles recevant du public,
n'ait jamais formulé d'observation.
Auparavant, le chauffage
de cette école était assuré par un poêle à bois situé au milieu de
la classe.
Par délibération du 30
avril 1966, il est décidé que le ramassage des ordures ménagères
aurait lieu deux fois par mois. Par délibération
du 30 avril 1966, il est décidé que le ramassage des ordures ménagères
aurait lieu deux fois par mois.
En juin 1981,
construction de la salle des fêtes. En
juin 1981, construction de la salle des fêtes.
En octobre 1995, est réalisée
la réfection complète de la place de la mairie, avec construction de
la fontaine.
Lutte contre les
incendies
La défense
contre les incendies, a toujours été une priorité à Turny. Les
pompiers bénéficient depuis toujours d'une grande attention. (Reconnaissance
et décorations) comme le montre les archives (cliquez)
Peu à peu les moyens de
lutte contre les incendies se sont modernisés. En 2006, c'est le
S.D.I.S (Service Départemental d'Incendie et de Secours qui gère les
moyens et les hommes.
Le 11 octobre 1967, les élus
décident d'acheter une motopompe pour équiper les dix sapeurs-pompiers
(Adjudant Comandant le corps des
pompiers Raby Mélix).
Le 20 avril 1968, est
inaugurée cette la pompe à incendie.
L'activité du corps des
sapeurs-pompiers de Turny est très diversifiée. Voici par exemple, en
1984, le bilan de leurs interventions :
- Feux de paille,
- Cinq feux de cheminées,
- Deux feux à la décharge
publique,
- Un feu de meule de
paille,
- Un feu de
moissonneuse batteuse,
- Deux feux de
chaumes,
- Dégagement de la
chaussée obstruée par un arbre abattu,
- Capture d'un cheval
emballé,
-
Destruction d'une vingtaine de nids de guêpes ou de frelons.
Les pompiers ont rarement
eu à faire face à des sinistres importants.
La violence de l'incendie
qui a complètement détruit le domicile de M. VIAUT aux Maraults, en
1979, est à souligner ainsi que l'explosion d'une bouteille de gaz au début
de l’année 1965, chez M. PAILLERY, au Moulin Neuf .
ARCHIVES
SONORES DE 11 MINUTES :
DISCOURS DE RAOUL DUBOIS EN DECEMBRE 1974 A L'OCCASION DU REPAS DES
POMPIERS AU CAFE MOREAU
Autre Bilan en 2011
Le camion des pompiers acheté sur Internet en 2009
Les pompiers de Turny décident d'acquérir un nouveau véhicule fin
2009. Un achat qui vient remplacer l'ancien camion munit de seulement 3
places. Stéphane Gallois, le maire de Turny explique « que
nous avons eu une excellente opportunité sur Internet. En collaboration
avec le centre, nous nous sommes rendus dans le Doux pour voir le
camion. Après concertation il a été décidé de l'acquérir pour la
somme de 900 euros. »
En 2015 Turny est
un CPI = Centre de 1er Secours
Photo P. MOREAU avril 2001 (nettoyage des égouts par
les pompiers)
A partir de 2020, le matériel des pompiers de
Turny sera entreposé à "l'annexe" (Ancienne école de Turny)
"L'annexe" Après des travaux réalisés en
2019/2020
Adduction d’eau et restauration de l'église
Boite aux lettres de L’hôpital datant de 1906
Ci-dessus :Turny sans trottoir sans eau sans électricité
et route non goudronnée
Extrait l'yonne Républicaine novembre 1995.
Ci dessus : Extrait de l'yonne Républicaine du 20 mai
1996. (Inauguration le 19 mai 1996 en présence du secrétaire Général
de la Préfecture,du député P. AUBERGER, du conseiller général G.
BOURGOIN, et du maire de Turny)
Ci-dessous : La place de la
mairie avant pendant puis après aménagement (Années 1960 - années
1995)
Ci-dessous années 1991-1992
Ci dessous année 1996 mois de mai
Ci dessous hiver 1996 et été 1997
Photo Mai 1994 (vide grenier)
-1995- Enfouissement des lignes électriques et téléphoniques
Photo :Août 96
Extrait de L’yonne Républicaine
du 12 juillet1966
Avant qu’il y ait l’eau courante,
les habitants du saudurand utilisaient ce puits
(photo 1997)
Exemple de problème avant que l'eau courante ne soit
installée au Fays
Extrait de l’Yonne Républicaine
(Décembre 1996)
b)
Historique de la construction de la salle
des fêtes
Le 18 novembre 1972 est
présenté, par le Maire Raoul DUBOIS, le premier projet de construction
de la salle des fêtes. L'implantation est prévue entre les deux bâtiments
scolaires, pour un coût de 250 000 F. La polémique est vive sur le
sujet avec l'opposition municipale (Echo
de Turny N°13).
En juillet 1973, d'autres
lieux d'implantation sont proposés en raison de problèmes techniques.
Le choix s'oriente alors :
- soit sur une parcelle
de terrain appartenant à cette époque à Mr TRIBAUDEAU et qui est
située derrière l’église au numéro 8,
- soit sur le terrain
communal situé derrière l'église.
Par ailleurs la prévision
du coût passe à 300 000 F (Echo
de Turny N°15).
Lors de la séance du
conseil municipal du 15 septembre 1973, le Maire annonce un coût de 320
000 F. Le 24 novembre de la même année, un courrier de l’Inspection
d'académie, précisant qu'il est interdit de construire sur le terrain
entre les écoles, clôt la polémique sur les projets envisagés à cet
emplacement (Echo
de Turny N°17).
Le 13 décembre 1973, une
somme de 100 000 F est inscrite pour la construction de la salle.
Inquiète de voir le coût
de la construction augmenter à chaque réunion du conseil municipal,
l'opposition municipale organise une pétition recueillant 190
signatures.
L'hostilité des Turrois
à la construction de la salle des fêtes est établie. Cette pétition
est envoyée à diverses personnalités le 15 février 1974 (Echo
de Turny N°20).
Avec le dernier numéro
de l'écho de Turny (N°20 ), le projet est mis en sommeil.
Viendra ensuite la période
de la commune de Chailley-Turny, de mars 1977 à décembre 1978, et ce
n'est qu’après les élections municipales de février 1979 que le
projet resurgira.
Le lieu d'implantation
proposé derrière l'église est rejeté par le Service Départemental
d’Architecture (Beaux-Arts), en raison de l'incompatibilité des deux
architectures.
L'opposition municipale réagira
peu et le projet de construction d'une salle des fêtes, appelé plus
exactement Foyer Socio-Educatif, aboutira et sera inauguré le 15 mai
1982 en présence du Préfet, du Président du Conseil Général, d’un
Sénateur, du Député, de plusieurs Conseillers Généraux, d’un juge
d’instance. Une inauguration réussie, que Raoul DUBOIS qualifiera de
« journée mémorable.
Les délibérations des 25 septembre et 2
novembre1996 décident d’agrandir le foyer et d’installer un
chauffage par le sol.
Pour le Maire , ces
travaux marqueront le début d’un conflit avec une partie du conseil
municipal. Une élue, contestant en avril 1998 la validité d’une délibération
du 6 février 97 autorisant le Maire à emprunter un million de francs,
dépose une plainte au pénal pour faux et usage de faux. Les réunions
de l’assemblée municipale de l’été et de l’hiver 1998 qui
suivront seront agitées et à rebondissement (voir détails chapitre élection
année 1995).
La salle des fêtes (photo
août 1995)
La salle des fêtes après
extension (photo novembre 1997)
(Photo juin 2004)
Et que la fête commence !
(2 février 1982)
Extension de la salle des
fêtes…les ennuis commencent.
(Voir détails au chapitre
des élections année 1995)
C)
Historique de la construction du terrain
de tennis
Dans le bulletin municipal n°17,(Oct.1988) P.11, le
Maire résume l’historique de la construction du terrain de tennis. Ce
document est repris ci-dessous.
"Bien
que n'ayant pas personnellement eu connaissance de propos désagréables
circulant au sujet du tennis de Turny et de sa mise en service, il
semble que certains conseillers municipaux aient eu à me justifier, vis
à vis de certaines personnes peu au courant des réalités départementales.
Je
me ferai donc un plaisir de rappeler pour tous le déroulement de ce
chantier.
Dés
l'été 1987, le Conseil Municipal de Turny envisagea la construction
d'un court de tennis et une délibération du 24 septembre 1987 décida
sa construction. Budgétisé le 15 octobre, il fit l'objet d'une demande
de subvention le 12 novembre. De décembre à février 1988, ce fut la
phase de consultation des entreprises susceptibles de nous satisfaire
-
Central court
-
Courcelles Construction
-
Tennis Serge CASTAGNET
-
Tennis Jean BECKER
-
SOTENNIS
Le
19 février, le Conseil décida son emplacement et le 3 mars une décision
de principe ainsi qu'un devis type fut adressé au Conseil Général. Le
3l mai la commune choisit définitivement son constructeur et adresse au
Conseil Général et au Service de la jeunesse et des Sports, le dossier
prévoyant l'implantation pour le 14 juillet.
Devant
la lenteur des démarches je fis, le 20 juin, une demande de dérogation
pour pouvoir commencer les travaux avant l'arrêté de subvention. Mais
conditionnée par une approbation technique de la Préfecture et par
l'obtention d'un permis de construire, elle ne nous parviendra que le 7
septembre.
Pendant
près de deux mois, notre dossier restera bloqué tantôt à la Préfecture,
tantôt au Conseil Général, tantôt à la Jeunesse et les Sports.
Par
contre l'entreprise, de parole elle, et pour ne pas
risquer
des pénalités de retard, commença les travaux pendant la belle
saison. Ce qui avait été promis au contrat, compte tenu de la nature
humide du terrain. C'est ainsi que nous avons assisté à ce paradoxe de
voir le tennis construit sans pouvoir y jouer sous peine de perdre la
subvention de 50 000 Francs du Conseil Général. Etions-nous assez
riches pour nous permettre de perdre cette somme ?
Aujourd'hui,
tous les avis favorables sont arrivés et le tennis de Turny va pouvoir
mettre en place des structures qui lui permettront un bon fonctionnement
dès le printemps prochain.
Une
fois de plus, certaines administrations ont tenu à nous montrer leur
mainmise, et il est évident que si nous avions accepté la proposition
d'aide technique de la D.D.E et le versement de sa commission, notre
dossier n'aurait pas ainsi été ralenti et notre tennis nous aurait coûté
près de 50% plus cher."
signé
le Maire A. BROUSSEAU
Le terrain de tennis (Photo août 1995)
Photo juin 1991
Photo mars 1989
LE CONSEIL MUNICIPAL DE
STEPHANE GALLOIS DECIDERA PAR DELIBERATION DU 24 NOVEMBRE 2011
DE REQUALIFIER CE TERRAIN DE
TENNIS EN PARKING POUR LA SALLE DES FÊTES POUR UN MONTANT DE 4000
€ HT.
CET EQUIPEMENT SPORTIF
AURA ETE EN SITUATION DE FONCTIONNER PENDANT 23 ANS
Photo du terrain de tennis désaffecté. = (nouveau
Parking de la salle des fêtes) Mai 2012
d) Du
Plan
d'Occupation des Sols
(POS) en 1984 au Plan Local d'Urbanisme avec Droit de Préemption Urbain en 2021
Le Plan d'Occupation des Sols
ou P.O.S est une procédure prévue par un dispositif législatif qui
engage les élus municipaux, avec un certain nombre de partenaires, dans
une réflexion globale sur l'évolution de la commune : concevoir
son avenir, former des projets à moyen et long terme. Ce P.O.S a enfin
pour objet de prévoir une organisation du territoire communal :
- en réglementant l'utilisation des sols,
- en organisant mieux l'implantation et la
desserte des constructions,
- en protégeant les espaces naturels et les
édifices historiques...
C'est ce projet communal qui prend corps dans
les différentes pièces du dossier.
Alain BROUSSEAU, Maire de Turny, définit ainsi
dans son éditorial du bulletin d’informations municipales n°5, de
juillet 1984, l'intérêt de l'élaboration d'un P.O.S. à Turny.
"...
Pour nous, l'avenir passe par l'établissement d'un Plan d’Occupation
des Sols. Pour pouvoir conserver à notre pays tout ce qui fait son
charme et sa particularité, pour éviter les atteintes d'un urbanisme
anarchique, pour dissuader les spéculateurs qui, en faisant monter le
prix des terres, empêchent les jeunes de s'installer, notre conseil
doit prendre ses responsabilités et définir les limites des différentes
zones.
Zone constructible,
naturelle, à protéger, artisanale…
Cela ne se fera pas sans heurt,
mais il faut que chacun soit conscient que l'intérêt commun passe
avant les avantages particuliers. Avec votre concours, votre soutien et
votre confiance nous préparerons Turny à la vie du XXIème siècle."
Le P.O.S à Turny était envisagé depuis fort
longtemps. Il a été prescrit par Arrêté municipal durant la fin des
années 1970, par Raoul Dubois.
Lors de sa réunion du 14 juin 1983, la toute
nouvelle municipalité décide de reprendre l'étude de ce dossier
commencé quatre ans auparavant, motivant de façon exagérée sans
doute « …que
le conseil municipal perdrait tout droit de regard sur les implantations
des constructions s’il ne réalisait pas son P.O.S avant juillet
1983… ».
Lors de la séance du 14 mars 1984, le conseil
municipal choisit d'élaborer un P.O.S. simplifié.
Les prescriptions imposées par l' Etat sont :
La protection des zones boisées,
La protection d'un périmètre autour de l'église,
La protection d'un périmètre autour des
liaisons hertziennes,
La protection de la voie romaine.
Lors des réunions du 31 janvier puis du 9 mai
1985, le conseil municipal précise à l'unanimité ses objectifs en
matière d'urbanisation.
« ...A
l'unanimité, le conseil décide que la mise en oeuvre du P.O.S aura
pour but de densifier l'habitat dans les hameaux. Il repousse l'idée de
voir transformer le village en une longue rue et pour cela refuse les
constructions le long des routes départementales, notamment entre Turny
et Bas Turny, Turny et L’hôpital, l'Hopital et Linant... »
« Le conseil décide :
- De ne pas faire effectuer l'étude générale
de la perméabilité des solsproposée par la Direction Départementale
de l’Equipement (DDE) et la Direction Départementale de l’Agriculture
(DDA) et dont le coût s'élèverait entre 120 000 Fet
150 000 F,
- De faire effectuer des carottages de terrain
dans les zones présumées constructibles et d'en confier l'analyse à
la station agronomique. Les résultats de ces analyses seront annexés
au P.O.S.
- De différer sa décision en ce qui concerne
l'étude architecturale de la commune et de consulter les P.O.S. des
communes voisines ».
Finalement, c'est la Direction Départementale
de l’Action Sanitaire et Sociale (D.D.A.S.S.) qui se chargera d'une
vingtaine de sondages repoussant, en séance du 24 septembre 1985, l'étude
d’adaptabilité des sols proposée par la D.D.E. ainsi que la
proposition d'étude architecturale.
Le conseil décide par ailleurs d'élaborer son
propre règlement de P.O.S. à partir des documents des communes
voisines.
Le 30 juin 1986, le Maire informe le conseil
municipal des résultats des carottages effectués les 5,6 et 7 mai 1986
sur le territoire communal.
« ...peu
de terrains semblent propices à des systèmes d'assainissement
individuels, surtout à cause de la nature des terrains et de la
proximité de la nappe phréatique. Il faudra envisager des
assainissements groupés et de grandes surfaces d'épandage.
Les conclusions de ce rapport,
ainsi que les solutions envisagées serviront à l'établissement des
annexes sanitaires du P.O.S... ».
Le conseil profite de l'étude du P.O.S pour
mettre à jour, en octobre 1987, les plans d'alignement.
Le 16 septembre 1987, l'élaboration du dossier
est terminée et le conseil municipal arrête le P.O.S. par délibération.
Après l’application de toute la procédure
administrative et notamment après sa publication, ce document devient
opposable au tiers à partir du 29 juillet 1988.
Dans un premier temps, le conseil municipal
repousse l'enquête publique en séance du 22 décembre 1988.
La décision visant à approuver le P.O.S., en
demandant la nomination d'un commissaire enquêteur au Tribunal
Administratif de Dijon, intervient seulement après les élections
municipales de mars 1989 : le 23 août 1990.
Lors de cette séance, le conseil municipal
- Décide d'informer les Turrois le 20 octobre
1990,
- Fixe la date d'ouverture de l'enquête
publique au 22 octobre 1990, - Fixe la date
d'ouverture de l'enquête publique au 22 octobre 1990,
- Fixe la date de clôture de l'enquête
publique au 28 novembre 1990.
Les remarques sont reçues par le commissaire
enquêteur sur le registre de l'enquête publique, le dernier mercredi
d'octobre 1990 et les mercredis de novembre 1990.
Neuf observations y seront consignées et le
conseil municipal délibérera sur celles-ci en séance du 14 janvier
1991.
En cette même séance, phase ultime, le conseil
municipal approuve le Plan d'Occupation des Sols de Turny.
En réunion du 5 septembre 1991, le conseil
accepte la signature d'une convention Etat-Commune pour la mise à
disposition gratuite des services de la D.D.E. de Saint-Florentin, pour
l'instruction des dossiers d’autorisations d’occuper ou d’utiliser
le sol ; le P.O.S. de Turny étant approuvé depuis plus de six mois,
cette tâche incombe désormais à la commune …
L’élaboration du P.O.S. a duré sept ans et
demi, de juin 1983 à janvier 1991, soit plus d'un mandat.
A partir de la date de l'Arrêté de
prescription, la procédure a duré près de douze ans.
Dans le bulletin d'informations municipales n°5,
Alain BROUSSEAU - Maire de Turny- estimait au début de l'année 1984,
de manière très optimiste,
« ...que
ce P.O.S pourrait être définitif avant deux ans… ».
L'élaboration de ce document a eu, avant tout,
le mérite de faire réfléchir les élus sur le développement de
l'urbanisation sur le territoire communal, dans une circonscription
municipale où l’éparpillement des constructions est extrêmement pénalisant.
20 années après
ce Plan d'Occupation des sols, en Mars 2011, le conseil Municipal de
Stéphane GALLOIS doit reconsidérer les documents d'urbanismes de la
commune en élaborant :
Un Plan Local
d'Urbanisme ( PLU). La commune
élabore en amont son Projet d'Aménagement et de Développement Durable =
(PADD) avec 3 objectifs affirmés dans le bulletin
municipal N°10 édition 2012:
1) Favoriser le
Développement Durable
2) Protéger le
caractère rural et les sensibilités paysagères
3) Renforcer le
tissu économique local
LE PLAN LOCAL
D'URBANISME.
Le plan local d'urbanisme (PLU) est le principal document
d'urbanisme de planification de l'urbanisme au niveau communal. Il
remplace le plan d'occupation des sols (POS) depuis la loi relative à la
solidarité et au renouvellement urbains du 13 décembre 2000, dite loi
SRU
Le PLU est régi par les dispositions du code de l'urbanisme,
essentiellement aux articles L.
123-1 et suivants et R.
123-1 et suivants.
Turny s'est engagé dans la réalisation de son PLU en 2012. Sur
le site Internet de la commune un diaporama qui présente les grandes
ligne de ce Plan Local d'Urbanisme est mis en ligne. Une réunion de
présentation de ce PLU aux habitant a été organisé el 30 novembre
2012. En 2015 après des observations de la Préfecture, ce PLU n'est
toujours pas adopté. En 2015 a été également exposé la
possibilité au Conseil
Municipal de transférer les compétences du PLU à la Communauté de
Communes du Florentinois, en élaborant un PLUI=
Plan Local d'Urbanisme Intercommunale.
Lors des réunions du conseil municipal de 2015 les élus
s'opposent à ce projet de PLUI par crainte de perdre le contrôle de
gestion de l'urbanisme.
Un
bulletin municipal spécialement dédié à l'information des habitants
sur le PLU est publié en juin 2015
En 2016 l'enquête
publique commence (BIM JUIN 2016)
Contesté au Tribunal Administratif par un habitant, le PLU n'aboutira
pas.
En juin 2020, le nouveau Conseil Municipal Présidé par Jean Claude
CHEVALIER, décide de reprendre l'étude du PLU.
Le 29
septembre 2021 deux trés importantes délibérations
concernant la maîtrise de l'urbanisme sont prises en
réunion du conseil Municipal.
1) Approbation du Plan Local d'Urbanisme
Aprés enquête publique, et au regard du rapport de présentation, le PLU de Turny est validé le 29 septembre 2021.
Accès au PLU complet de Turny
2) Instauration d'un Droit de Préemption Urbain. (DPU)
(DPU) Quelles conséquences
Désormais les propriétaires de biens
situés dans ces zones qui souhaitent vendre doivent, en
priorité, proposer cette ou ces ventes à la commune, qui
décidera si elle exerce ou non son droit de préemption.
Le propriétaire du bien n'est donc plus libre de vendre
directement son bien à l'acquéreur de son choix.
Pour la commune, il s'agit d'un outil foncier stratégique particulièrement important. Il faut cependant que cette opération intervienne en vue de la réalisation d’une opération d’aménagement dans la zone prédéfinie, qu’elle soit réalisée à titre onéreux ou à titre gratuit et surtout, qu’elle se fonde sur des
motifs présentant un "intérêt général". Ce
dispositif permet aussi aux élus de connaître la valeur des biens
vendus sur la commune.
e)
Choix du nom des rues de la commune
Rue de la croix St Pierre
Le projet
d’attribuer des noms aux rues de la commune est relativement récent.
Jusqu'en 1983, cette carence n'était pas perçue comme étant un problème.
Même l’employé de la poste - le facteur - premier
utilisateur des adresses et connaissant tout le monde n'éprouvait pas
lui-même ce besoin.
Pourtant dès ses premières
réunions, le tout nouveau conseil municipal succédant à Raoul DUBOIS
envisageait, en séance du 31 mars 1983 et sans en motiver la raison et
le besoin, de donner un nom à chaque rue de Turny et des hameaux.
Ce n'est que trois ans
plus tard, en réunion du 30 janvier 1986, qu'un groupe de travail
composé de Me CORGERON, M. PESCHEUX et M. BROUSSEAU est chargé de
trouver des noms aux rues du bourg et des hameaux, à partir de
l'histoire locale.
Le conseil municipal
souhaite que des personnes âgées, en raison de leur connaissance de la
localité participent à ce travail.
La toute première réunion
se tiendra le 11 mars 1986, à 2OH30 ( (B.I.M n°10 - mai 1986 - P.5)).
Lors de la séance du 26
août 1986 le travail semble achevé. Le conseil municipal examine l'étude
et arrête les noms des voies.
Le choix des appellations
soumises par la commission a été fortement influencé par les travaux
de Bénony DURANTON publiés dans l'annuaire de l'Yonne en 1854. Notons
que, avant la révolution, certaines rues avaient des noms. Par exemple
"la grande rue" s'appelait "la rue du Pont Maillet"
Ce n'est qu'en septembre
1987 que les premières propositions de "plaques de rues" des
Etablissements GIROD sont présentées par le Maire :
« tôle
émaillée de couleur marron, avec caractères simples blancs, écussons
aux armes de Turny et des potelets de trois mètres »(B.I.M
n°15 - janvier 1988 - P.3).
Dans le bulletin
d'informations municipales n°17, d'octobre 1988, les
plans sont publiés avec les noms des rues
Un projet de foire qui n'a jamais vu le jour
f)
Internet à Haut Débit puis.... la Fibre
La
commune s'est équipée peu à peu de ce fabuleux moyen de communication.
Elle a d’abord bénéficié
du bas débit Internet, vers le début des années 1990.
En
raison de l’étendue de la commune, 2 répartiteurs le premier à
Chailley ouvert en 2005 et le second à St florentin ouvert en 2001
permettent, suivant la proximité de l’abonné, de desservir en haut débit
(512k), le bourg et les hameaux.
En novembre 2004, 78 % des lignes raccordées au répartiteur de
St florentin sont éligibles
à l’ADSL et 29% des Turrois seulement sont abonnés à ce service
ADSL.
Le
13 juillet 2005, le Fays sera le dernier hameau a bénéficier de l’Internet
haut débit (entre 512KO et 2MO) selon la proximité du répatiteur de
chailley.
Puis viendra la fibre. dans le Bulletin municipal de janvier 2022 page 9 un article annonce que l'installation de la Fibre est terminée et que la phase de commercialisation va commencer. Une information des habitants est réalisée en mars 2022
Bulletin municipal de juillet 2005 P.22
__________
LE HAUT DEBIT A LINANT ET
COURCHAMP EN 2015 (Extrait BP du 22/07/2015)
La municipalité de Turny et Orange viennent d'inaugurer le noeud de
raccordement ADSL de la place de Linant. Celui-ci permettra aux habitants
des hameaux de Linant et de Courchamp de bénéficier du haut débit.
L'inauguration a eu lieu vendredi dernier. Elle marque le début d'une
nouvelle ère pour les habitants des deux hameaux concernés. Leurs lignes
téléphoniques, situées trop loin du répartiteur de Saint-Florentin et
branchées pour la plupart à un multiplexeur, étaient non éligibles à
l'ADSL.
130.000 € à la charge d'Orange
« Il y a 7 ans, le seuil des 24 Ko ne pouvait être dépassé. Il y a
6 ans, nous avons donc, avec une participation communale, fait installer
la Wi-Fi de Numeo pour atteindre 500 Ko. Ce n'était qu'un palliatif.
Depuis 3 ans, le système Wimax était proposé pour un même débit. Mais
même si celui-ci était moins partagé, le système ne donnait guère
satisfaction et un certain nombre d'usagers se sont tournés vers le
satellite. La solution était prometteuse mais ils ont rapidement été déçus
à cause du débit partagé et des quotas limités au niveau des échanges
», rappelle le maire Stéphane Gallois.
Désormais, 93 lignes pourront bénéficier des avantages partiels de
la fibre optique. Orange a, en effet, tiré un câble de douze fibres
optiques relié au répartiteur florentinois et installé une armoire de
branchement NRA (n'ud de raccordement ADSL). Après l'armoire, le signal
est acheminé par la ligne téléphonique traditionnelle et le débit espéré
est de 20 Mo. Le coût des travaux s'élève à 130.000 €, entièrement
à la charge de l'opérateur
Le maire se réjouit : « Cette installation est une première étape
dans l'amélioration de l'Internet sur le territoire communal. En octobre,
nous inaugurerons une armoire semblable au Fays, ce qui permettra à
trente-six lignes de s'y connecter. Une montée en débit jusqu'à 20 Mo
sera également réalisée pour Turny, l'Hôpital et les Maraults dans le
cadre du plan d'aménagement numérique du territoire initié par la
communauté de communes. Un plan sur cinq ans pour un coût de 120.000 €
financés par la CCF, le Département, la Région, l'État et l'Europe. »
___________________________
Les Voeux du maire pour
l'année 2012
Le maire et le conseil municipal ont présenté leurs voeux.
Samedi, Stéphane Gallois, le maire et le conseil municipal ont fait le
point sur l'année écoulée à l'occasion de la traditionnelle cérémonie
des voeux.
Etat civil. La
commune a enregistré six naissances, trois mariages et huit décès.
Le Dr Renaudin s'installera en mars
Le point lecture. En
cours de redynamisation, il vit grâce au dynamisme des associations.
Exemple : A tous points et son exposition, Ensemble pour les
enfants de Turny et sa séance de création gastronomique, organisée
au printemps. « Il est nécéssaire d'agréer les associations »,
précisait le maire. Désormais, seules celles qui sont agréées
peuvent disposer de la gratuité d'occupation des locaux communaux, des
photocopies, etc.
Ecole. Les
effectifs dans les écoles sont stables.
Travaux. Des
travaux ont été effectués l'an passé : l'isolation aux écoles,
trottoirs à Linant, le nouveau transfo du Fays
Projets 2012. La
mise en route du Plan Local d'Urbanisme ; la rénovation des logements
communaux et l'aménagement du parking à la place de l'ancien terrain
de tennis ; le tunage au Pont de grès ; le zonage de l'assainissement ;
l'agrandissement du cimetière et l'aménagement de son parking ; la création
d'un espace sportif familial à la place de l'ancien terrain de foot des
Maraults, avec piste de vélo de cross, parcours de santé et terrain de
foot. « Un programmiste dressera un bilan précis des besoins de
la commune en bâtiments, afin de chiffrer les projets », annonçait
Stéphane Gallois, ajoutant : « Il est nécessaire de refaire
le chauffage de la salle des fêtes. »
Une cérémonie durant laquelle le projet de Maison médicale de la
communauté de communes- avorté - est revenu sur le tapis. « L'un
des trois médecins du cabinet FA Lordereau, Sylvaine Renaudin Pinet,
s'installera, en mars, dans les locaux de l'ancienne poste de Turny »,
a-t-il annoncé.
Patrick Tapin
2018 : AMENAGEMENT D'UN CHEMIN
PIETONNIER ENTRE TURNY ET BAS TURNY
2018 Enfouissement des réseaux
route de l'hopital
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2021 PROJET DE RENOVATION DE LA MAIRIE
En Décembre 2021
un projet de rénovation de la mairie est présenté
en Conseil Municipal et adopté à l'unanimité
en séance. Ce projet est présenté page 10 et 11 du bulletin municipal de janvier 2022
Les travaux débuteront en 2023
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