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L'EGLISE DE TURNY |
Jusqu'au
XVIème siècle, il n'y avait qu'une chapelle que le fléau des guerres
obligeait à rebâtir sans cesse. En 1518, sous les
règnes des Seigneurs Jean puis Antoine De L’Espinasse (1493-1553), fut
construite l'église actuelle au centre du bourg
.
Achevée
provisoirement en 1550 elle fut dédiée, comme tous les bâtiments religieux précédents,
à Saint Mammès, son patron (Santi Mammétis de Turniaco).
Au
XVIème siècle, le revenu annuel de l'église était alors de quatre cents
livres et il y avait huit cents communiants.
Au cours des siècles qui suivirent la construction, pratiquement toutes les générations de Turrois ont été baptisés, se rendaient à l'église chaque dimanche. y ont fait leur communion solenelle, se sont mariés, enfin ont rejoint leur dernière demeure après une ultime messe.
Par délibération du 5 novembre 1913 l’assemblée municipale a accepté à l’unanimité la proposition de la commission des monuments historiques pour que l'église de Turny soit classée par les bâtiments de France.
Elle
fut inscrite à l’inventaire des monuments historiques, par les Beaux-Arts, le
22 octobre 1913 (JO DU 10 Janvier 1933 P. 86)
(Service
Départemental d’architecture aujourd’hui)
L'église de Turny, une vieille dame de 5 siècles qui a fêté cet anniversaire tout au long de l'année 2018
L'église de Turny est une église dont la nef centrale et les 2 nefs collatérales sont de hauteur égale. C'est une église-halle, . Elle se caractérise aussi par des colonnes très élancées qui supportent directement les voûtes juxtaposées, il en résulte une certaine minceur des profils.
La grande nef et les bas cotés sont voûtés en ogive à fines nervures et arête prismatique. Quant à la nef centrale, en l'absence des fenêtres hautes, elle est éclairée indirectement par la lumière provenant des nefs latérales. L'église-halle se rapproche de la conception d'une vaste salle hypostyle voûtée.
Selon
Bénony DURANTON, le seigneur de l’époque - le Comte
de Chemerault -
aurait profité de la présence d’ouvriers habiles au
château pour enrichir
le choeur de l’église de décors qui soient en
adéquation avec les autres parties de l’édifice.
Ce
pillier cy povr verite Av moys de mars ne favt dovbter fvt commance par bone gvise et la premiere pierre assise par
EDMON GIRARD fvt posee et de vin très
bien arrovsee en l’an de grace jesv christ. 1518
|
Sur la clef de voûte de la
seconde travée, est inscrit :
Anno dommini 1538.
Le seigneur et sa famille possédaient ses bancs dans le choeur de l’église
jusqu’en 1791, date à laquelle on les fit replacer dans les rangs et dans la
forme des autres.
Le maître autel, à colonnes corinthiennes, grand et bel ouvrage en pierre
est flanqué de deux ailes semées de blasons de pommes que l’on a retrouvé
dans les armoiries des seigneurs de Champlost. Il a été élevé en 1671 comme
l’indique l’inscription placée à gauche, dans le sanctuaire.
DU REGNE DE LOUIS XIV CE RETABLE DU GRAND
QUI A POSE LA PREMIERE PIERRE PIERRE DUBOIS FRANCOIS FOUREY
MARGUILLERS EN 1670
Plaque fixée à gauche, dans le sanctuaire Colonne corinthienne
Il est intéressant
d'étudier la vie du
Saint à qui a été dédiée la construction des bâtiments successifs
religieux de Turny, depuis le XVème siècle.
Saint Mammès naquit à Césarée, capitale de la
Cappadoce, pendant les persécutions que l'Empereur Valérien déchaîna contre
les chrétiens en 259.
Le père et la mère de Saint Mammès, d'origine
patricienne, furent victimes de la persécution de ce Valérien et méritèrent
plus tard d'être martyrs de la foi.
Une généreuse chrétienne nommée Ainmia,
ensevelit les restes précieux des deux martyrs du Christ et recueillit
l'orphelin qui venait de faire son entrée en ce monde.
Elle lui servit de mère et la première parole que l'enfant bégaya fut
justement celui de "MAMMA" , d'où lui serait venu le nom de "Mammès".
Mammès eut une éducation privilégiée.
Son instruction lui conféra plus tard une réputation d'homme de science
et de vertu.
Pendant ce temps pour combattre la religion chrétienne,
le dirigeant "païen" en place, APPOLONIUS DE THYANE accomplissait de
faux prodiges.
C'est Mammès qui, par de vrais miracles, va confondre ce magicien et
étonner ainsi le monde par sa courageuse fermeté.
Les miracles se multiplient sous les pas de l'héroïque
enfant.
Les portes de la prison où il a été enfermé
s'ouvrent devant lui, les bêtes sauvages auxquelles il est jeté pour être dévoré
se prosternent devant lui et lui font escorte, les flammes du bûcher le lèchent
sans lui causer de brûlures, enfin le lion vengeur obéit à ses ordres et égorge
les ennemis de Dieu.
Lorsque le moment
est venu pour Mammès de recevoir la récompense, Dieu cesse de le protéger
de ses ennemis. Frappé d'un
trident l'adolescent recueille,
dans ses propres mains, ses entrailles qui s'échappent par une plaie béante.
Comme soutenu par une force divine, il sort de l’amphithéâtre sans
que personne n'ose l'arrêter. Il marche jusqu'à une grotte voisine de Césarée où il s'étend
doucement sur la terre et rend son âme à Dieu, en 275.
Quelques années après son martyr, le culte de
Saint Mammès est populaire dans l'Orient tout entier.
Les croisades vont faire connaître son nom aux peuples de l'Occident.
En France, le grand martyr trouve sa patrie d'adoption.
Les princes, les évêques
des villes se disputent ses reliques qui opèrent, dit- on, des guérisons
miraculeuses.
Sans aucun doute, et comme le confirme Bénony
DURANTON , ce sont les Templiers
influencés par l'Orient au cours de leurs croisades qui sont à l'origine du
choix de Saint Mammès comme Saint Patron avant le XVème siècle, époque à
laquelle d'ailleurs l'église actuelle n'existait pas encore.
"Mammés" Un Saint très important pour les Turrois durant des siècles. Ce prénom était très utilisé, par les habitants jusqu'au début début du XIXème siècle, comme par exemple :
RENVOYER Mamés
année de naissance: 2/04/1792
commune de résidence : TURNY
BERTHELIN Mamés Jacques
année de naissance : 24-10-1782
commune de résidence : TURNY
MOREAU Mamès décédé le 26 sept.1851
Dans l'église, la Statue de ST Mammès accompagnée du lion vengeur
trône en bonne place à gauche de l'autel.
ST Mammès porte ici les stigmates de ses souffrances
dont ses entrailles qui s'échappent de son abdomen.
ST MAMMES racontant sa vie de souffrances sous la haute bienveillance de sa statue inondée de soleil à ce moment
ST MAMMES est incarné ici par un comédien Turrois lors des festivités organisées en août 2018 pour commémorer les 500 ans de l'église
L'église de Turny a plus de quatre siècles et nécessite un entretien croissant.
Il convient d’admirer le portail de l’entrée
de l’église avec ses magnifiques ciselures qui cachent quelques diables à
l’affût .
De multiples restaurations effectuées au cours des XIXème puis XXème
siècles ont contribué à un entretien indispensable de ce monument
vieillissant.
Ainsi des travaux de reconstruction à neuf ont été
effectués sur le clocher en 1827. Le 14 août 1892, les élus décident à
nouveau la réparation le clocher.
Celui-ci est surmonté d'une grande croix en fer
dont les bras sont ornés à leur extrémité de deux fleurs de lys.
Sur la flèche, un coq classique servant de girouette culmine et domine
la plaine.
Sous la direction des Beaux-Arts, des réhabilitations
de façades et de vitraux furent réalisées de novembre 1962 à mai 1963, du 24
avril 1965 au 15 octobre 1965 puis plus tard en novembre 1975. De même à
plusieurs reprises les toits sont rénovés. 1976 par exemple, ou encore juillet
2001 suite aux dégâts de la tempête de juillet 1999 (voir chapitre climat)
Restauration de la façade sud de l'église en 1962
Par délibération du 22 février 1971,
l’installation d’une pendule électrique fut décidée en remplacement du
système mécanique (Contrat
d’entretien 8/12/71).
L’altération des pierres de ce monument est accélérée en raison de
la pollution de ce XXème siècle. Les matériaux noircissent et s’effritent.
Quelques unes se sont détachées
durant l’hiver 1996 confirmant une dégradation
inquiétante de ce monument.
Pour
l'anecdote, selon Bénony DURANTON, en 1830 puis en 1848 « des patriotes
ardents » voulaient abattre les fleurs de lys.
Il ne se trouva personne pour aller détacher ces ornements inoffensifs
dont la dorure fut confiée en 1829 à un peintre de Saint Florentin.
Chaque siècle possède ses récits. Dans les années
1960, deux individus très enivrés décrochèrent le coq et le promenèrent
dans le village en vantant leur mérite et leur courage
Autre histoire : celui qui, en 1975 fut le
dernier boulanger de Turny, généra un scandale dans la commune.
En effet, sous l'emprise de problèmes psychologiques dus à une consommation abusive et répétée d'alcool, le boulanger exerçant place de la Mairie tira depuis son magasin, avec une carabine de calibre 22 mm, sur les ouvriers travaillant à grande hauteur sur des échafaudages, près de la façade Sud de l'église.
A la demande de l'un des conseillers municipaux
Albert FOURREY, le Maire- Raoul Dubois- intervint et confisqua l'arme.
En 2019 les travaux pour la réfection des toitures de la partie Ouest de la nef et du bas-côté Nord de l'église commencent., Le coût des travaux pour la rénovation totale en trois tranche est estimée à 2 millions d'euros.
En raison de la pandémie à la covid 19 les travaux de cette première tranche de rénovation des toitures de l'église qui devaient se terminer fin février 2020 ont été interrompus de février à juin 2020.
Le coût de cette première tranche ferme est de 178 882€. Mais, les échafaudages loués 4 mois de plus engendreront un surcoût qu'il faudra bien financer
Comme l'indique le plan de financement ci-dessus :
Subvention de l'Etat, (DETR et DRAC) et de la Région permettront de financer 77% du montant HT, le reste étant à la charge de la commune et financé par des dons à la fondation du patrimoine.
Photos juillet 2020
d) L’église .... Monument historique
c) L’église
de Turny classée monument historique
Devant
l’intérêt architectural que représente l’église de Turny, le sous secrétaire
d’Etat aux Beaux Arts adresse une proposition de classement au Préfet en décembre
1906. Il aura fallu six ans pour que cela aboutisse.
En effet, le conseil municipal de Turny sous la houlette de Monsieur
Emile PESCHEUX, saisi de cette proposition, répond qu’il ne voit aucune
objection à ce fait sous réserve que les parties historiques de l’église
passent entièrement à la charge de l’Etat.
Le sous secrétaire explique
que cela est impossible et que le classement permet simplement de faire bénéficier
les autorités locales propriétaires et affectataires d’un édifice, des crédits
inscrits au budget des Beaux Arts pour la conservation des monuments
historiques.
Le conseil municipal maintient sa décision de n’accepter que sous
condition.
Le sous secrétaire d’Etat reformule sa demande de classement fin 1913,
laquelle est acceptée à l’unanimité par
le conseil municipal.
L’église
fut classée monument historique par les Beaux-Arts le 22 octobre 1913.
En octobre 1931 débutent les problèmes. Le conseil municipal qui doit
faire face à une dépense de 49 034 F, ayant pour objet la réparation des
couvertures de l’église et des vitraux,
refuse de participer.
En 1984, les dépenses du conseil municipal destinées à l’église
représentent 1,3% du budget d’investissement.
En 1984, les élus inscrivent au budget supplémentaire 12 500 F pour la
réfection du pignon Est de l’église. Cette somme représente
un quart du coût de la dépense totale.
Le
dossier du classement est disponible service
régional de l'inventaire Bourgogne
Hôtel Chartraire de Montigny - 39, rue Vannerie 21000 Dijon
L’usage voulait que la construction de la nef fut à la charge des
habitants et celle du choeur à la charge du seigneur du lieu.
Deux blasons, un simple et un double qui forment la clef de voûte des
deux portes latérales conduisant à la sacristie, mais dont les révolutionnaires
de 1793 ont effacé l’empreinte, semblent indiquer que le seigneur de Turny
n’était pas étranger à cette construction.
La grande ceinture noire connue sous le nom de litre, tendue autour de
l’église à l’intérieur des piliers, avec un blason sur chaque pilier, et
qui rappelait par tradition la mort du seigneur qui avait contribué à l’édification
de cette église, confirme
l’hypothèse selon laquelle Antoine de l’Espinasse et ses successeurs se
seraient impliqués dans la construction de cette église.
Descente de croix huile sur toile
Angelot doré à l'or fin qui domine le retable Angelot cuivré ce qui explique la couleur verte situé au pied de l'autel à la Vierge Marie
Scène de baptême du Christ
Jesus venant de Nazareth, ville de Galilée, se fait baptiser par Jean dans le Jourdain. Au moment où il sort de l’eau, Jésus voit le ciel se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Du ciel une voix se fait entendre : « C’est toi mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai mis tout mon amour. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 1, 7-11
Cette église renferme, en outre :
Un jubé
des grilles de fer forgé qui ont été enlevées dans les années 1980,
Une table de communion en
bois, finement travaillée,
Un tableau de descente de croix et un autre de Saint Laurent,
Un mobilier des XVIIème et XVIIIème siècles,
Un baptistère Louis XIV orné
de corps d’anges en pierre,
Une litre seigneuriale blasonnée de croix,
Des statues de pierre dont un Saint Vincent un Saint MARC et une Sainte Barbe
Saint VINCENT ST MARC
La vie de saint Vincent est connu notamment par le biais du poète Prudence (348-env. 415), auteur du Peristephanon.Saint Vincent est né à Saragosse, en Espagne, où il fut diacre de l'évêque Valère. Ce dernier vieillissant souffrait d'un défaut d'élocution, aussi chargea-t-il Vincent de sa mission de prêcher et d'instruire les fidèles, fonction normalement dévolue à l'évêque. Lorsque vinrent les persécutions sous Dioclétien et Maximien, l'évêque et le diacre furent arrêtés et emprisonnés. Le procurateur Dacien les fit comparaitre, et Vincent prit la parole pour confesser leur foi commune. Dacien condamna alors Valère à l'exil et Vincent à la torture, en exemple. Ce dernier conserva un calme inaltérable, se réjouissant même selon la Légende dorée, avant de mourir le 22 janvier 304 (ce jour étant devenu celui de sa fête). Vincent a été torturé sur une maie de pressoir, ce qui pourrait expliquer le fait qu'il soit saint patron des vignerons (symbolique du sang ayant coulé dans le pressoir à la place du vin, etc...)1.
N'ayant pu le vaincre de son vivant, Dacien chercha à triompher de lui mort en exposant son corps en pleine campagne et en le livrant aux bêtes, mais un corbeau protégea sa dépouille. Dacien ordonna alors de lester le corps d'une pierre et de le jeter à la mer, mais il regagna le rivage plus vite que les marins qui avaient été chargés de cette tâche. Vincent apparut alors en vision à une dame, à qui il indiqua la position de sa dépouille.
Ses restes auraient pu, selon certaines sources, être transportés à l'abbaye
Saint-Benoît de Castres en 855
et à la Sé
de Lisbonne
en 1173. On raconte
que durant ce dernier trajet, le navire les emportant aurait été escorté par
deux corbeaux.
Selon d'autres, ils auraient été transportés en 779
au cap
Saint-Vincent en Algarve
(Portugal
Située à gauche immédiatement en entrant dans l'église, il s'agit d'une Cuve hexagonale décorée sur ses côtés de bas-reliefs d'enfants jouant. Pied circulaire sur lequel s'appliquent des consoles en volutes ; coquilles sous la vasque..
Des générations de Turrois, depuis toujours, ont reçu le sacrement du baptême en ce lieu
Cette sculpture en pierre taillée datant du 16ème siècle est propriété
de la commune classé MH
et référencé
PM89001367
Description de Bénoni DURANTON : "Petit monument octogonal d’une exécution soignée, orné de douze petits sujets qui n’ont rien à voir avec la religion et le baptême et dont l’origine est sans doute bien plus ancienne que l’église proviendrait d’autres églises implantées à cet endroit même, avant 1550."
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LE BENITIERA l'occasion des fêtes commémorant l'anniversaire des 500 ans de l'église, le 26 août 2018 fut inauguré le nouveau bénitier de l'église de Turny. Ce bénitier a été taillé dans la pierre de Bourgogne par l'association "Les Joyeux Pierreux" . L'ancien bénitier avait été détérioré accidentellement par une paroissienne et était inutilisable
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Curiosité
1)
6 verrières :
L' église, commencée en 1518 et construite en une seule campagne, a des restes de sa vitrerie d' origine dans 7 de ses baies datant de la 1ère moitié 16e siècle ; Ces vitraux de structure à 3 lancettes ; tympan ajouré ont été restaurés vers 1923, puis à nouveau en 1981 par Pierre Defert qui les a accompagnés d' une vitrerie à bornes.
Les
dimensions de ces verrières sont de H
= 350 ;
larg. = 200
matériaux
: verre
transparent (coloré) : gravé, grisaille sur verre, jaune d'argent ;
plomb (réseau)
Iconographie
: scène
biblique (Dieu le Père, Annonciation, Arbre de Jessé, Prophète) ;
figure
Des Fragments
anciens ont été restaurés et complétés par une vitrerie à bornes moderne
Ces
baies sont classés par le service départemental d'architecture au titre
"d'immeuble"
2 des 6 baies à 3 lancettes
2) (baie 8), verrière figurée décorative
Cette
verrière a été recomposée avec 3
panneaux provenant des têtes de lancettes de la baie 1
La dimension est :h = 150 ; la = 85
Matériaux :verre transparent (coloré) : gravé, grisaille sur verre, jaune d'argent ; plomb (réseau)
Iconographie de la baie 8 : figure (Vierge : en buste, ange, dais, putto, banderole, lune, soleil)
Cette
baie est classée par le service départemental d'architecture au titre "d' immeuble"
Baie 8
g) Les
cloches de l’église et
le baptême de la cloche « Marie »
Les trois cloches ont été fondues et installées
entre 1829 et 1850. Elles composent l’une des plus belles sonneries des
environs, selon Bénony DURANTON.
L’antique beffroi a été replacé dans la
lanterne reconstruite à neuf en 1829 sur le modèle exact de l’ancienne.
C’est la cloche du guet. Elle sert depuis de bourdon à l’horloge communale,
d’abord entraînée par un système de contrepoids qui nécessitait d’être
remonté chaque semaine, puis fut électrifiée
en 1971.
Le 17 avril 1975,
la refonte de cette même cloche (760kg) fut décidée par le conseil municipal
de Chailley-Turny et le 4 avril 1976 fut célébré le baptême de MARIE par Mgr
STOURM, Archevêque de SENS.
Lors
de la réunion du conseil municipal du 21 mars 2012, des travaux de rénovations
sont décidés et le contrat d’entretien triennal de l'horloge et des cloches
est renouvelé
« Monsieur
CHARONNAT prend la parole et présente un historique.
.
En 1960, la pendule de l’église fonctionnait mécaniquement
.
En 1971, une pendule électrique a été installée et raccordée aux cloches
.
En 1981, remplacement du moteur de l’horloge suite à la foudre un jour
d’orage qui l’avait endommagé
.
En 1991, système défectueux. Remplacement de l’armoire électrique de
commande et de câblage situé
Après
21 ans, cet équipement est devenu obsolète et un court circuit
s’est produit courant décembre.
-
Ets BODET 4 673,50 € HT
-
Ets GRADOUX 5 556,00 € HT
-
Ets HEUR’TECH 5 280,00 € HT
Groupama
rembourse pour ce sinistre la somme de 3 287,18 €.
Les
3 entreprises sont intervenues et seule la société HEUR’TECH a trouvé la
panne sur un moteur de volée
Par
ailleurs, Le contrat triennal d’entretien des cloches et de l’horloge arrive
à terme le 31 décembre 2012. Il est judicieux
-
Ets BODET 227,24 € TTC
-
Ets GRADOUX 178,14 € TTC
- Ets HEUR’TECH 322,92 € TTC
Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal
- décide de procéder à la rénovation du
système de sonnerie des cloches de l’église et retient à l’unanimité des
présents et représenté (10 voix), le devis de la société HEUR’TECH pour
un montant de 5 280,00 € HT.
- autorise Monsieur le Maire à l’unanimité des
présents et
n
En haut :
Parrain, M Louis F. Sosthène de LA
ROCHEFOUCAULD duc de Doudeauville, grand d’Espagne de première classe,
Commandeur de la Légion d’honneur,
Marraine,
Mme Angélique Hermine de VERTEILHAC Duchesse de Doudeauville.
(Voir aussi chapitre seigneurs de
Turny )
n
En
bas
- Andrée TESTA, première
marraine Brigitte Michèle née le 11 octobre 1957,
- Luce LEFEVRE née le 10 avril
1923,
- BOLLE, Maitre fondeur.
Pour commémorer les 500 ans de l'église, la municipalité, les associations et une partie des habitants, ont programmés des animations tout au long de l'année 2018. Un programme conséquent a été présenté notamment les 25 et 26 août.
Messe du matin, animations diverses, deux repas citoyens Un spectacle en 5 tableaux rappelant les moments clefs de l'histoire de l'église et du village a été joué à deux reprises. Des vidéos en vente à la mairie immortalisent ces moments forts de la vie de la commune.
Pour l'occasion les habitants étaient conviés à prendre un repas en commun le soir du 25 et le midi du 26 août
Photographies années 1970-1980
Photographies années 1980
Ci dessus l'horloge et la promenade de l'église. On distingue les différences de ton entre les plus anciennes et celles qui ont été remplacées
Photo février 1998
De magnifiques ciselures ! Mais des diables surveillent l'entrée de l'église. Cherchez les !
Un vrai faux curé (cacaille) = Christian Gelé. 1980
La tradition voulait que les défunts reposent le plus
près possible de
la maison de Dieu. C’est la raison pour laquelle, à Turny
comme ailleurs, le
cimetière était situé autour de
l’église. La dernière réglementation
était
assurée par une délibération d’août
1837.
Cette dernière décision mentionnait également que le cimetière ne
disposait encore que de quelques concessions et « qu’il
devrait être translaté un jour ».
La décision de déplacement du cimetière « à une distance convenable » du village fut prise par délibération du
14 décembre 1890. Les élus votaient une somme de 3 550 F pour acheter le
terrain au lieu-dit « Le Chailleau » le 9 avril 1896.
Le cimetière de Turny est devenu une curiosité locale. Il est régulièrement visité et fait le bonheur des taphophiles. On y trouvent en effet de superbes sépultures, dont la plupart sont liées à la communauté du monde forain ou des gens du voyage.
Ce sont aussi des morceaux d'histoires que l'on découvre à travers des epitaphes honorant des personnes décédées, inspirées de la vie des défunts ou de leurs réalisations. Ainsi cette tombe de Anicet MOREAU qui fit inscrire sur sa tombe à l'emplacement N°6 "Anicet MOREAU Jardinier-chef du parc de la ville de SAÏGON, cochinchine, en retraite Né à Turny le 31 juillet 1837 décédé à Turny le 16 février 1899." ...., Le lieutenant aviateur Raoul Marcel Fourrey distingué par sa bravoure, ses mérites exceptionnels disparu en mission en 1919. Autant de sépultures qui mériteraient d'être recensées et sauvegardées.
Avant 1896 l’ancien cimetière se trouvait autour de l’église