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ARCHIVES CONCERNANT LE MOULIN NEUF

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carte du moulin neuf datant de 1909

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Acquisition du moulin neuf par Monsieur PAILLERY en 1843

_______________Acquisition du moulin de Turny____________________

Dix neuf pièces qui sont :_______________________

La première, l'expédition d'un acte reçu Maître HERMELIN notaire à Saint Florentin, le vingt huit février 1843, enregistré, par lequel M. Eugène ESPINAS, ancien notaire , demeurant à Saint Florentin ayant agi comme mandataire substitué de M Louis François Sosthéne DE LAROCHEFOUCAULT, Duc de Doudeauville demeurant à Paris a vendu à M. PAILLERY requérant et à Madame Louise Angélique GATEAU sa défunte épouse, le moulin à eau où il est présenteement procédé avec toutes les dépendances moyennant le prix principal de .....

 

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BAIL DE LOCATION DU MOULIN NEUF A Mme PAILLERY

12/08/1822

Entre nous soussigné Joseph PASQUIER, propriétaire à Saint Florentin, en nom et comme fondé de pouvoir de Madame De LAROCHEFOUCAULT Duchesse de DOUDEAUVILLE d'une part,

Et Madame PAILLERY propriètaire à Boulay et meunier du Moulin Neuf de Turny d'autre part.

Sommes convenu, de ce qui fait savoir :

que Mme PAILLERY continuera la jouissance du dit moulin pendant trois, six ou neuf années qui commencerait au 14 décembre prochain à la volonté de Mme PAILLERY et de la dame bailleresse en s'aversissant réciproquement six mois avant l'expiration des 3, 6, ou 9 années

Cette continuation de jouissance est faite au même prix, charges clauses et conditions que celui du bail qui en a été passé au dit PAILLERY et devant Me MOURBOIN notaire à Saint Florentin le 23 novembre 1808.

Il est encore convenu cependant que dans le cas ou la propriétaire du château de Turny habitant ce château voudrait avoir la faculté de faire passer pendant cinq à six heures par jour l'eau qui fait tourner le dit moulin par la cascade de leur parc, elle pourrait avoir cette faculté en indemnisant le dit PAILLERY proportionnelllement au temps pendant lequel elle jouirait de l'eau et aux fermage du dit moulin.

Dés présentement il sera passé bail à la première.......

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CI-DESSUS : LE MOULIN NEUF VERS LA FIN DES ANNEES 1980

IL NE FONCTIONNE PLUS DEPUIS 1976

 

 

LA FAMILLE PAILLERY

UNE FAMILLE TRES ANCIENNE

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L'yonne Républicaine du 12 mai 2000

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Le Moulin a été cédé à Jean Noël RIFLER en 2009

Jean-Noël Rifler œuvre à la réalisation d’une sculpture symbolisant la conversation.

Féru de dessin, Jean-Noël Rifler installé au moulin neuf est un jour passé à la troisième dimension avec la sculpture. 

Ce passionné fige dans la pierre le couple et les échanges, dans son atelier de Vieux-Moulin.

(L'yonne Républicaine 24 mars 2012)

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Jean-Noël Rifler passe du bois à la pierre

(L'yonne Républicaine 12 août 2011)

 

De la sensualité des courbes aux surfaces lisses, la recherche d'une certaine harmonie transparaît dans les sculptures de Jean-Noël Rifler. Il passe du croquis préparatoire à la réalisation, tout en choisissant le type de pierre suivant sa texture et sa couleur.

C'est un authentique Icaunais : ses origines maternelles et paternelles sont du Tonnerrois. Scolarisé à Saint-Florentin, il passe un CAP de magasinier automobile à Joigny, puis se tourne vers une formation d'ébénisterie obtenue à Nevers. Après ses études, il commence chez un artisan, passe par le monde industriel et intègre le personnel d'une collectivité territoriale.

L'ébénisterie comme point de départ

L'ébénisterie est le déclencheur de la passion de Jean-Noël Rifler pour la sculpture. Il en retient les traçages, les travaux pratiques qui lui ont appris les bases.

À la sortie de sa formation d'ébéniste, pendant deux ans, il sculpte le bois. Il rencontre Michel Yseboot, sculpteur sur pierre, d'origine belge, qui lui communique sa passion de la pierre. Tous les week-ends pendant trois ans, il se rend à son atelier pour enrichir ses connaissances. À partir de cette période, il se tourne progressivement vers la pierre.

Sa préférence se tourne vers les pierres de Bourgogne, des comblanchiens. Sa passion, il l'exprime en toutes dimensions, de la statue de quelques centimètres à plusieurs mètres. Ses modèles reprennent les lignes du corps de la femme. La pierre est poncée, polie. « La rigueur du fini est une mise en valeur du matériau. Veines et couleurs apparaissent et enrichissent la sculpture », comme l'exprime l'artiste. Il voyage pour exposer ses oeuvres (Joigny, Cours-la-Ville, Colmar, Luxeuil-les-Bains, Talant).

Une passion sans limite,
ni horaires

Sa clientèle s'étend du particulier aux collectivités en passant par des concours. Sa notoriété grandit, de nombreuses récompenses et premiers prix lui sont décernés. Quant aux horaires, il ne connaît pas. Sa seule horloge est son inspiration. Il peut ainsi rester dans son atelier dix-huit heures d'affilée, se contentant d'un café et d'un biscuit. Il trace, burine, ponce sans interruption. Un passionné.

 

M. D.

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